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sujets, qui demandaient leurs capitaux, parcequ'ils en avaient extrêmement besoin, quelques-uns, pour subsister avec leur famille, d'autres, puisqu'ils étaient pressés eux-mêmes par leurs créanciers, et d'autres encore pour soutenir leur commerce et leur crédit, et que ces bonnes gens ne prétendaient encore leur payement qu'après que le terme qu'on leur y avait stipulé fût échu; qu'en conséquence le comte Hennicke conviendrait lui-même que je ne saurais sans injustice ouverte empêcher ces gens d'insister à ce qu'on les satisfasse de ce qu'ils ont à prétendre, et dont ils ne sauraient se passer sans leur ruine, surtout après que je leur avais garanti le payement par un article exprès d'un traité solennel de paix.1

Au surplus, l'on me marque que le sieur Guy Dickens, ministre nommé de l'Angleterre à la cour de Russie, vient d'arriver de Londres à la Haye et continuera incessamment son voyage, en prenant sa route par Dresde, où, à ce qu'on prétend, il doit s'acquitter de quelques commissions. J'ai bien voulu vous en avertir, afin que vous le puissiez guetter à son arrivée à Dresde, pour voir s'il aura là quelques pourparlers avec les ministres, et pour l'éclairer s'il a des commissions pécuniaires à régler — parceque l'on a débité avec ostentation dans des gazettes publiques que la Saxe aurait un prêt de quatre millions des Anglais — ou s'il est chargé de renouer avec la cour de Dresde un traité de subsides, à ce que d'autres conjecturent.

Federic.

Nach dem Concept.


3882. AU SECRÉTAIRE DIESTEL A COPENHAGUE.

Berlin, 23 septembre 1749.

J'ai reçu à la fois vos relations du 13 et du 16 de ce mois. Très content que je suis de l'exactitude avec laquelle vous m'informez de tout ce qui concerne les affaires qui se négocient entre la France et la Suède avec la cour de Danemark, je serai bien aise quand vous me marquerez que tout est parvenu à sa consistance entière. Au surplus, vous devez dire au sieur Lemaire que je n'attendais que le départ du sieur de Rosenkrantz qu'on va envoyer à ma cour, pour faire partir le ministre que j'ai destiné d'envoyer à celle de Copenhague, qui sera instruit de proposer l'alliance entre le Danemark et moi.

Federic.

Nach dem Concept.


3883. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Berlin, 23 septembre 1749.

Les dépêches que vous m'avez faites le 8 et le 12 de ce moi, m''ont été rendues à la fois. J'ai trouvé la réponse faite de la part du



1 Vergl. Bd. V, 503 Anm. 1.