<128> fier. L'entrevue que vous aurez eue avec l'ami connu, vous en aura apparemment éclairci.
Federic.
Nach dem Concept.
3913. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
Graf Otto Podewils berichtet, „Wien 27. September: „Je n'ai parlé à personne de la déclaration que le chambellan de Panin a faite à Stockholm et dont Votre Majesté a daigné me marquer le précis … Le sieur Blondel m'a dit que le comte Desalleurs n'avait réussi à obtenir de la Porte Ottomane la déclaration qu'elle a fait faire à la Russie, qu'en l'assurant que c'était le seul moyen de prévenir une guerre entre elle et la Suède, mais que, la réponse de la Russie ayant fait connaître a la Porte qu'elle s'était abusée, ceux qui avaient appuyé le conseil du comte Desalleurs, ont été déposés, savoir le Mufti, le Tefterdar ou Grand-Trésorier et le Kislar-Aga.“ 1 | Potsdam, 7 octobre 1749. J'ai reçu votre dépêche du 27 septembre dernier. La réserve que vous avez observée vers le sieur Blondel à l'égard de la réponse que la Suède a faite sur la déclaration du ministre de Russie, Panin, a toute mon approbation, et vous ne sauriez mieux faire que de vous ménager bien avec lui; du moins éviterez-vous d'être le premier à lui donner des nouvelles qui ne sont pas conformes à sa façon de penser, et, au bout du compte, jé conçois parfaitement bien la nécessité qu'il y a de prendre ses précautions avec lui. Les nouvelles de Turquie que vous me marquez ne sont guère consolantes; en attendant, il faudra voir si l'humeur inquiète des janissaires, qui ont déjà révolté différentes fois pour vouloir avoir de la guerre, n'obligera pas, à la fin, la Porte d'entrer en guerre bongré malgré elle. J'ai observé à cette occasion — au moins me le paraît-il — que la cour de Vienne connaît bien mieux les Turcs que les Français ne les connaissent. Federic. |
P. S.
Soli. Ayant trouvé nécessaire de vous envoyer de nouveaux chiffres, dont vous vous servirez désormais tant pour les dépêches que vous ferez à moi immédiatement que pour celles que vous enverrez au département des affaires étrangères, vous les recevrez à la suite de celle-ci, qu'un exprès de Neisse vous rendra.
Au surplus, voici le portrait du marquis de Hautefort, ministre de la France destiné à être envoyé à la cour de Vienne, tel que je l'ai reçu par un assez bon canal2 et que je vous ai promis3 de vous communiquer, afin de pouvoir vous diriger là-dessus. C'est un homme entre cinquante et soixante ans, plus grand que petit, fort maigre, ayant
1 Vergl. S. 109.
2 Vergl. S. 116.
3 Vergl. S. 4.