Comme l'on me marque que la cour de Dresde doit faire par le sieur Funcke des instances assez pressantes pour le rétablissement du comte Biron dans la dignité ducale de Courlande,1 vous devez tâcher de vous orienter sur ce qui en peut être et me marquer si ce que l'on en débite est fondé ou non, et, au premier cas, quelles sauront être les vues de la Saxe à cet égard.
Federic.
Nach dem Concept.
3931. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A FONTAINEBLEAU.
Potsdam, 18 octobre 1749.
J'ai reçu votre relation du 6 de ce mois. Je me persuade de la justesse de la pénétration du marquis de Puyzieulx qu'après tout ce que vous lui aurez dit en conséquence des instructions que je vous ai fournies pour le tranquilliser sur les ombrages qu'il a pris au sujet de quelques prétendus discours, il en sera entièrement désabusé. Mais si contre toute attente il continuait, nonobstant cela, de nourrir des doutes dans son esprit là dessus, le meilleur sera que vous laissiez tomber cette affaire.
Federic.
Nach dem Concept.
3932. AU SECRÉTAIRE DIESTEL A COPENHAGUE.
Potsdam, 18 octobre 1749.
C'est avec satisfaction véritable que j'ai appris, par la relation que vous m'avez faite du u de ce mois, que l'ouvrage de l'accommodement entre la Suède et le Danemark est parvenu à sa conclusion et que le traité du renouvellement de l'alliance entre les deux cours a été actuellement signé.2 Quant à la convention particulière entre la cour où vous êtes et le Prince-Successeur, je ne doute nullement qu'on n'y mette aussi bientôt la dernière main, vu la convenance que le Danemark y trouve, et ce sera à voir alors comment les ministres de France et de Suède se concerteront à l'égard de l'alliance à faire entre moi et le Danemark.
Federic.
Nach dem Concept.
3933. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.
Potsdam, 18 octobre 1749.
J'ai reçu votre dépêche du 7 de ce mois. Comme la dépêche du 12 du septembre dernier dont vous aviez chargé le courrier suédois,
1 Vergl. S. 82.
2 Nach dem Präliminarabkommen vom 7. August, vergl. S.56 Anm. 2.