<185> point trop forte la somme de 100 ducats pour un état de chaque province, pourvu que ces états soient exacts et de façon à y pouvoir compter. Au reste, j'ai bien voulu vous avertir d'avance que j'aurai peut-être bientôt l'occasion de vous placer ici d'une manière avantageuse et que je pourrai en conséquence vous rappeler, quelques mois d'ici passés.
Federic.
Nach dem Concept.
4004. AU SECRÉTAIRE DU COMMUN A LA HAYE.
Berlin, 2 décembre 1749.
Je crois que vous avez deviné très juste, quand vous prenez ce que vous dites dans votre rapport du 25 novembre dernier, savoir que le comte de Bentinck avait marqué par son courrier au prince d'Orange que la cour de Vienne désapprouvait que Leurs Hautes Puissances réformassent leurs troupes, vu la situation présente des affaires du Nord, pour un tour dont s'est servi ledit Prince afin d'empêcher par là la réduction ultérieure des troupes hollandaises. Mais j'ai aussi mes raisons pour me persuader que les négociations du comte de Bentinck butent principalement à régler l'affaire concernant la barrière,1 et que peut-être la cour de Vienne, tout aussi bien que le Prince-Stathouder, tâcherait de pourvoir, à cette occasion, à leurs convenances réciproques. Sur quoi vous ne manquerez pas de faire votre possible de vous orienter au juste, pour pouvoir m'informer des découvertes que vous aurez faites et qui y seront relatives.
Federic.
Nach dem Concept.
4005. AU SECRÉTAIRE DIESTEL A COPENHAGUE.
Berlin, 2 décembre 1749.
J'ai grande peine à croire que la nouvelle que vous me donnez dans votre rapport du 25 novembre dernier, concernant le comte de Löwendahl,2 soit fondée. Si cependant elle pouvait se trouver réellement vraie, il serait à souhaiter alors, par les raisons que vous en alléguez, que l'affaire pût être contrecarrée, et qu'il fût encore temps pour le faire. Si, après tout, cette affaire a lieu pour être conduite à sa dernière perfection, je suis persuadé, en ce cas, que le général de Löwendahl ne laissera que d'être ennemi de profession de la Russie.
Federic.
Nach dem Concept.
1 Vergl. S. 177.
2 Es handelt sich um ein Gerücht wegen Uebertrittes des französischen Marschalls Löwendahl in dänische Dienste.