actuellement défiler quelques troupes de Hongrie dans la Bohême et la Moravie, vous devez me mander, au moins, les raisons et les prétextes que la cour de Vienne allègue par rapport à ce changement qu'elle fait des quartiers de ces troupes, et des autres arrangements qu'elle prend par rapport à son militaire en Bohême, dont même les gazettes publiques font mention. Federic. |
Nach dem Concept.
4032. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Potsdam, 26 décembre 1749.
Une lettre que le sieur Gross, ministre de Russie, a faite à un de mes officiers ici,1 venant de m'être présentée par celui à qui elle a été adressée, j'ai bien voulu vous la communiquer ci-close en original, avec ordre de chercher l'occasion d'en parler convenablement au ministre susdit, en lui expliquant le grand inconvénient qu'il y avait dans son procédé et combien une façon d'agir aussi extraordinaire que celle de sa part devait me surprendre, et qu'il comprendrait aisément qu'il ne saurait point être vu agréablement à ma cour, s'il voulait continuer d'entretenir de pareilles correspondances point du tout usitées. Et sur ce, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
4033. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Berlin, 27. December 1749.
Se. Königl. Majestät haben mir befohlen, Ew. Excellenz, wiewohl ganz in Vertrauen und lediglich zu Dero alleiniger Direction, zu avertiren, dass Sr. Königl. Majestät heute von vertrauter Hand die Nachricht zugekommen, wie der zu Breslau befindliche österreichische Deputatus2 von seinem Hofe die Ordre erhalten, dass, wofern die bekannte schlesische Schuldensache3 nicht mit ihm in vierzehn Tagen reguliret sein würde, er abbrechen und von dar weggehen sollte.
Mehrhöchstgedachte Se. Königl. Majestät haben hinzugefüget, wie Sie zwar nicht wüssten, in was vor Terminis diese Sache jetzo stehe, noch woran sich deren Finalisirung accrochire; Sie überliessen auch Ew. Excellenz, in was vor glimpflichen Terminis Dieselbe mit dem österreichschen Minister Puebla von der Sache sprechen wollten oder nicht, jedoch sonder von dem gegebenen Avis Sich des geringsten zu
1 D. d. Berlin 23. December 1749, mit einem Exemplar der russischen Avocatorien an die livländischen und esthländischen Vasallen (vergl. Bd. VI, 521); das Schreiben des russischen Gesandten enthält die Aufforderung, in der festgesetzten Frist bis zum 3./14. März 1750 den Abschied zu suchen und andere in preussischen Diensten stehende Livländer und Esthländer namhaft zu machen.
2 Seyferth; vergl. S. 165.
3 Vergl. S. 165. 171.