<213> tâchiez de le faire passer à Berlin pour quelque temps, pourvu qu'il ne fasse pas trop le renchéri; car dans ce cas-là, et s'il voulait mettre son savoir-faire à un trop haut prix, je saurais bien me passer de lui.
Federic.
Nach dem Concept.
4055. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
Berlin, 6 janvier 1750.
La relation que vous m'avez faite du 27 du décembre dernier m'est bien parvenue. N'ayant rien à ajouter à ce que je vous fais marquer par la dépêche du département des affaires étrangères qui vous parviendra par cette ordinaire, je vous ordonne par celle-ci que, pour des raisons particulières, vous devez faire partir la première dépêche ordinaire que vous me ferez, par un de vos domestiques, qui ira la porter en courrier jusqu'à Neisse, où il la rendra au général major de Treskow; après quoi ce domestique pourra d'abord retourner chez vous. Vous observerez d'ailleurs qu'il faut qu'après le départ de votre courrier vous gardiez un silence mystérieux sur le motif de son envoi, quoique vous le ferez partir de Vienne avec l'éclat dont on est accoutumé là où vous êtes en dépêchant des courriers, mais après avoir fait ce manége, vous continuerez à la suite d'envoyer vos dépêches ordinaires par la poste tout comme auparavant. Au surplus, ne soyez point embarrassé de ce que je vous ordonne en tout ceci; j'ai mes raisons là-dessus; et d'ailleurs n'en faites point mention dans les doubles de vos dépêches que vous envoyez au département des affaires étrangères.
Federic
P. S.
Vous observerez de ne point faire remettre au général major de Treskow à Neisse, comme il vous est ordonné par la présente, la dépêche que vous m'enverrez par le domestique que vous ferez partir en courrier, mais plutôt instruirez - vous ledit domestique de continuer son chemin comme courrier pour me remettre lui-même votre dépêche, soit ici à Berlin où à Potsdam.
Nach dem Concept.
4056. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE GOLTZ A MOSCOU.
Berlin, 6 janvier 1750.
J'ai reçu votre relation du 15 du décembre passé et je songerai à vous faire savoir mes intentions sur ce qui fait le dernier point de la dépêche que vous m'avez faite ad manus.1 Au reste, comme les avis
1 Betrifft den Wunsch der Grossfürstin Katharina, der König möge dem Grafen Brummer (vergl. Bd. V, 363. 369. 387) ein Gnadengehalt zuwenden.