Le ministre de Russie à Stockholm est venu faire la déclaration de sa cour aux ministres de Suède moyennant un mémoire par écrit qu'il leur a présenté; les expressions en doivent être plus modérées que celles des déclarations précédentes, mais on y doit appuyer que l'article 7 du traité de Nystad soit renouvelé et que la Suède doive faire une convention particulière là-dessus avec la Russie. J'espère que je pourrai vous informer de toutes les particularités sur ce sujet à l'ordinaire prochaine. Je présume que les ministres de Suède ne procéderont point à faire la réponse là-dessus, sans avoir consulté préalablement l'ambassadeur de France, et qu'on y répondra avec fermeté, quoique sans aigrir les affaires, et qu'on tâchera surtout à gagner du temps.
Federic.
Nach dem Concept.
4088. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFF AIREN.
E. J. von Voss berichtet, Dresden 24. Januar: „On n'ignore pas ici les dissensions qui régnent parmi les familles de Pologne, mais on se flatte qu'elles n'auront pas de suites fâcheuses et que la cour trouvera moyen d'y mettre ordre à son arrivée à Varsovie. Le départ reste toujours fixé au 25 avril … La cour aura beau jeu cette fois-ci. Depuis longtemps il n'y a eu tant de bénéfices vacants qu'à l'heure qu'il est, et un chacun tâchera de ménager la cour, pour avoir part à la distribution de ces bénéfices. C'est sur ce pied qu'elle se flatte de parvenir à ses desseins.“ | Berlin, 27. Januar 1750. Alle diese Umstände müssten dem p. Leveaux communiciret werden, damit er darauf Attention haben und zum voraus melden kann, wie die Sachen dorten gehen und was solche vor einen Pli nehmen. Dem p. von Voss aber ist zu antworten, dass er mit solchen seinen Berichten fleissig continuiren soll. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
4089. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
[Berlin], 29 janvier [1750].
Je vous envoie ci-joint le projet de la réponse aux mémoires du marquis de Puyzieulx et du comte Desalleurs; écrivez-moi ce que vous pensez qu'on devrait retrancher, ou ce qu'il faudrait y ajouter. Je suis votre fidèle ami Federic.
Réponse au mémoire du marquis de Valory.
Le Roi, après avoir lu le mémoire du comte Desalleurs et la lettre du marquis de Puyzieulx,1 nous a chargé de vous marquer, Monsieur, la reconnaissance de tous les bons offices que la France a employés à la Porte pour faire réussir l'alliance projetée. Sa Majesté est sensible
1 D. d. Konstantinopel 25. October 1749, bez. [Versailles] r8. Januar 1750. Vergl. Bd. VI, 538.