4106. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.
Chambrier berichtet, Paris 26. Januar, über eine Unterhaltung mit dem Herzog von Noailles über die politische Lage. „Il passa aux affaires d'Italie et au roi de Sardaigne en particulier, pour qui il a toujours conservé de la prédilection depuis la guerre de 1734, et il me dit, à propos de cela, que c'était la faute du ministère de France, voulant désigner le marquis d'Argenson, de ce que la France n'avait pas terminé la négociation qu'elle avait entamée avec le roi de Sardaigne en 1746.1 « L'agrandissement de ce Prince en Italie ne peut pas nous faire du tort, parceque les Alpes nous séparent naturellement, et il pourrait arriver des temps où sa Savoie lui deviendrait peut-être plus indifférente, pour s'en procurer la Savoie ailleurs. » Je lui répondis par un acquiescement qui me parut lui faire tant de plaisir que, reprenant la conservation, il me répliqua : « Le Roi votre maître et le roi de Sardaigne doivent être le frein qui doit contenir la cour de Vienne.&#ä171; — « Et la France, Monsieur le Maréchal, lui dis-je, le principal soutien de ce système. » — « Sans doute, me répliqua-t-il. »: » | Potsdam, 7 février 1750. Je suis très satisfait du contenu de votre dépêche du 26 de janvier dernier, qui renferme un récit que vous m'y faites de la conversation que vous avez eue en dernier lieu avec le maréchal duc de Noailles, et de votre réponse en particulier. Quoique je sache très bien que ledit Maréchal ne peut par lui ajouter un grand poids aux affaires, je trouve néanmoins bon et nécessaire que vous fassiez de temps en temps quelque politesse à ce Maréchal, et que vous lui disiez des choses obligeantes de ma part, pour le retenir dans de bons sentiments et grossir de la sorte mon parti dans le ministère de France. Il est, au reste, très avéré que, si le ministère de France pouvait être disposé à s'employer à ce que la France tienne avec le roi de Sardaigne, ce serait là un coup désirable et décisif. Vous recevez ci-jointe une lettre en réponse au sieur de Cagnony,2 que vous aurez soin de lui faire parvenir ultérieurement. Federic. |
Nach dem Concept.
4107. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
Potsdam, 7 février 1750.
Quoique je serais bien aise d'avoir ces listes3 dont vous faites mention dans votre dépêche adressée à moi immédiatement du 28 du mois dernier, je doute cependant encore de leur authenticité; mais, pour en être éclairci, vous devez m'envoyer celles dont vous êtes déjà en possession, par un de vos domestiques jusqu'à Neisse, où il pourra remettre le paquet dont vous le chargerez, au général major de Treskow, afin que celui-ci me le fasse parvenir par la poste ordinaire.
1 Vergl. Bd. V, 51.
2 Enthält lediglich die Wiederholung früherer Weisungen.
3 Listen über den Effectivbestand der österreichischen Infanterie- und Cavallerieregimenter am 1. December 1749.