<246> d'affaires de Suède ont fait la proposition à la Porte,1 ne doit pas avoir regardé seulement ces deux puissances, mais aussi leurs alliés.2 L'intervalle entre l'audience que l'ambassadeur de France a eue à ce sujet et le départ de la poste a été trop court pour que la Porte ait pu prendre une résolution sur cette matière. Je suis etc.
Ulfeld.
Nach dem Concept. Die Beilage nach der von Valory eingesandten Abschrift im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris.
4112. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE A VIENNE.
Potsdam, 10 février 1750.
Votre dépêche du 31 de janvier dernier m'est bien parvenue. La nouvelle de la déposition du Grand-Visir ne saurait être que fort désagréable aux deux cours impériales et avoir bien de l'influence sur les affaires du Nord, ayant été une chose avérée et constatée que ce Visir actuellement déposé a toujours fort penché du côté des susdites cours3 et qu'il leur a même été vendu.
Cet événement inopiné opérera sûrement que, quand même la cour de Russie aurait eu de mauvaises intentions contre la Suède, elle se ravisera à présent là-dessus et y pensera plus d'une fois, avant que de procéder à des réalités contre la Suède; car il ne saurait manquer que ses projets ne dussent être furieusement dérangés par ce changement dans le ministère de la Porte. #ä#Quant à l'envoi des troupes autrichiennes en Italie, il est à croire que la cour de Vienne ne voudra les faire marcher qu'au printemps qui vient et qu'elle se décidera, en attendant, sur les différents projets que le général Pallavicini a proposés.4
Federic.
Nach dem Concept.
4113. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION FRÉDÉRIC DE VOSS A COPENHAGUE.
Potsdam, 10 février 1750.
J'ai reçu votre relation du 9 de ce mois. Il est tout comme vous dites que les dépêches que le courrier du marquis d'Havrincourt a remises à l'abbé Lemaire et au baron de Fleming, ont roulé sur la communication préalable, avec la cour de Danemark, de la réponse que le ministère de Suède va donner au ministre de Russie, Panin. Mais comme il me revient d'ailleurs que, pour obvier de bonne heure au mauvais usage que la cour de Russie pourrait bien faire de cette réponse, auprès de ses alliés, quand elle l'aura eue, le gouvernement de Suède serait bien aise, si les cours de France et de Danemark voulaient concourir
1 Vergl. S. 327.
2 In der Vorlage in Folge falscher Dechiffrirung: vues.
3 Vergl. S. 32.
4 Vergl. S. 155. 158. 167.