<286> pernicieux des Czartoryski et pour ruiner les espérances flatteuses dont la cour de Dresde se repaît relativement à cette Diète.1

Federic.

Nach dem Concept.


4174. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Potsdam, 10 mars 1750.

Le sieur de Celsing s'est pris en ministre habile dans la réponse qu'il a donnée au Grand-Visir, en conséquence de la dépêche que la dernière poste m'a apportée de votre part. Ma grande curiosité est cependant de savoir exactement si effectivement nous avons gagné par la dernière révolution dans le ministère à Constantinople, et si l'on a lieu de croire que le nouveau premier ministre de la Porte Ottomane sera favorable à la bonne cause; ce que vous tâcherez de démêler habilement, pour pouvoir m'en avertir.

Ce que j'attends d'ailleurs de savoir de vous, c'est quelle aura été l'impression que ma dernière déclaration à la cour où vous êtes,2 dont je vous ai chargé par mes ordres précédents, de même que celle de la France au même sujet, aura faite sur elle, et de quelle façon les ministres autrichiens se seront pris pour y répondre. Quant aux plans des fortifications, vous savez bien que je serai toujours bien aise de recevoir ceux que vous m'enverrez.

Federic.

Nach dem Concept.


4175. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Rohd berichtet, Stockholm 27. Februar: „Avant eu occasion de parler au comte Tessin avant-hier, je n'ai pas manqué de la mettre an profit pour tâcher de m'en éclaircir au sujet de l'idée d'une médiation à offrir à la Porte3 … Le comte Tessin me dit, à la fin, qu'on avait eu cette idée, mais que ce projet était sujet à des inconvénients et aurait pu faire naître des incidents fort propres à commettre celle-ci avec la Suède, puisqu'à la Porte on n'entrait pas dans tout le détail de la forme du gouvernement établie ici, qu'ainsi on voudrait peut-être, en vertu de cette médiation, traiter avec la Suède ou en exiger des choses qui l'embarrasseraient beaucoup; que même il pourrait arriver que la Russie fît faire, à dessein,

Potsdam, 10 mars 1750.

Vos dépêches du 27 du février passé m'ont été heureusement rendues. Je suis content de la manière dont vous vous êtes pris pour sonder le comte Tessin sur l'idée d'une médiation à offrir à la Porte, pour rendre la Russie plus pliable et l'ajuster avec la Suède; mais comme je trouve bien pensé ce que ledit ministre vous a marqué à ce sujet, ma volonté est que vous devez laisser tomber tout-à-fait cette idée et n'en parler plus, d'autant plus qu'il faut que ce ministre sache

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1 Vergl. S. 222. 230.

2 Vergl. S. 279.

3 Vergl. S. 238. 247.