quement, et que d'ailleurs ce n'était pas la faute de l'Impératrice, si elle n'avait pas pu obtenir jusqu'à présent la garantie de l'Empire pour la Silésie entre les mains de Votre Majesté.“ | pendant le comte Tyrconnell continue jusqu'ici à se tenir clos et boutonné, ainsi qu'il faut que je le voie venir encore, pour juger de ce que ses instructions portent. Mais telles qu'elles seront, je veux bien que vous sachiez de ma part, |
quoique dans la dernière confidence et sous le sceau du secret le plus absolu, dont il faut même que vous ne touchiez rien dans les doubles de vos dépêches que vous adressez à mes ministres du département des affaires étrangères, que je resterai invariablement dans les alliances défensives où je suis, et quelle cas en existant, je remplirai au possible les engagements que j'y ai pris, mais que je n'entrerai point dans des liaisons offensives. En attendant, sur l'avis que vous m'avez donné en dernier lieu que M. de Tyrconnell me proposerait que, si je voulais prendre 20,000 Allemands en mon service, la France me les payerait, je fais actuellement des tentatives auprès de quelques princes d'Allemagne pour sonder si je puis avoir d'eux des troupes pour des subsides, quand le cas le demandera, que je payerai de ceux que la France me donnera.
Federic.
Nach dem Concept.
4232. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
Potsdam, 7 avril 1750.
Votre dépêche du 28 du mois dernier m'a été bien rendue. On n'a plus lieu d'animer le ministère de France d'agir avec vigueur relativement aux affaires du Nord, et je veux bien vous dire confidemment et pour votre direction seule que la France y va à présent avec plus de vivacité, et sans se laisser amuser par les sincérations vraies ou feintes des cours de Vienne et de Londres, que je le voudrais quelquefois moi-même. Je crois pouvoir juger par là que le crédit du sieur Blondel n'est pas trop fort à sa cour, et qu'on n'a guère de confiance en lui.
Ce qui fait à présent l'objet le plus principal de ma curiosité, c'est d'avoir des nouvelles sûres de ce qui se passe à Constantinople, et de la façon dont la Porte Ottomane se décidera au sujet des affaires du Nord. Et comme c'est toujours de vous que j'ai été le mieux informé à cet égard, j'attends d'en avoir vos nouvelles.
Celles qui me viennent de Pétersbourg, continuent à me confirmer que la cour de Russie pense à mettre bientôt ses troupes en mouvement et qu'elle ajoutera à cette sorte d'ostentations bien d'autres, quoique des gens sensés soient toujours de l'opinion que toutes ces démonstrations ne seront suivies d'aucune réalité.