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Je serai bien aise de voir ici le colonel de Schœnaich, et comme selon votre rapport c'est un officier de réputation, il sera toujours bon de l'engager, ne fût-ce que pour enlever aux Autrichiens un bon sujet.

Federic.

Nach dem Concept.


4233. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 7. April, auf das Cabinetsschreiben vom 6. April:1 „Je crois que le meilleur serait d'en parler confidemment au sieur de Wulfwenstjerna, afin qu'il en avertisse sa cour et le sieur de Greiffenheim; mais, pour ne point commettre le sieur Warendorff dans tout ceci, il me semble qu'on pourrait insinuer à Wulfwenstjerna que Votre Majesté avait appris par un bon canal de Dresde que le sieur Gurowski se vantait de gouverner entièrement le sieur de Greiffenheim et de posséder sa confiance sans réserve, en ajoutant qu'on avait découvert encore à Dresde que le chancelier comte de Bestushew se servait de cet homme-là comme d'un espion.“

Potsdam, 8. April 1750.

Recht sehr gut, er kann es nur so machen.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


4234. AU PRINCE DE PRUSSE A BERLIN.

Potsdam, 10 avril 1750.

Mon très cher frère. J'ai reçu votre lettre avec bien du plaisir. Les sentiments de votre amitié me sont chers et précieux; je vous assure, mon cher frère, que j'y répondrai de mon côté bien sincèrement. Nous avons eu ici2 milord Tyrconnell, qui paraît fort aimable, mais dont l'âme n'est pas aussi heureuse que celle de Valory; il conserve un fonds de tristesse que je regarde comme un reste de sang anglais qui ne s'égayera que dans la seconde génération.

Nous exerçons ici vivement, et je compte que la semaine prochaine nous sortirons devant la porte de la ville, pour commencer petit à petit à manœuvrer ensemble.

Je vous embrasse, mon cher frère, en vous assurant de la tendresse parfaite avec laquelle je suis votre très fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



1 Nr. 4227.

2 4. — 7. April.