<336> de Turquie à Vienne qui doivent avoir marqué que l'élévation de Saïd-Effendi à la dignité de Kihaja1 n'avait guère été de durée, parcequ'il venait d'être démis de sa charge et exilé de Constantinople. L'on en a voulu tirer la conséquence que la Porte se confirmait de plus en plus dans les sentiments pacifiques qu'elle avait adoptés, et qu'elle ne voudrait pas souffrir dans le ministère des gens qui pensaient différemment. Sur quoi, je prie Dieu etc.

Federic.

P. S.

J'ai donné aujourd'hui à M. de Wulfwenstjerna un grand mémoire en réponse à celui qu'il m'a présenté; comme je ne doute point qu'il ne vous le communique, je vous y renvoie.

Nach der von Valory eingesandten Abschrift im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris.


4245. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 12. April: „Ayant écrit selon les ordres de Votre Majesté au sieur d'Asseburg et au président de Borcke à Cassel2 … Asseburg vient de me répondre … à peu près dans le sens qu'il l'a fait il y a près d'un an3 … Quelque grimace qu'on fasse à Cassel de ne pas vouloir prendre de subsides, je crois pourtant qu'on ne peut pas bien s'en passer; mais sous prétexte de ne pas vouloir séparer les troupes, on en voudra avoir pour 10 à 12,000 hommes peut-être à la place de 3,000 … Le président de Borcke ne m'a pas encore répondu sur ce sujet.“

Potsdam, 13. April 1750.

Wir müssen unsere Netze auf allen Seiten auswerfen, um zu sehen, wo wir was kriegen können.

Er möchte indess aus Curiosité an den p. von Borcke oder Asseburg schreiben, ob sie denn wohl alle ihre Truppen gegen Subsides geben wollten, oder wie sonsten.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


4246. AU PRINCE ROYAL DE SUÈDE A STOCKHOLM.

Potsdam, 14 avril 1750.

Monsieur mon Frère et Cousin. J'ai reçu avec cette satisfaction que me cause toujours le bonheur d'avoir de vos nouvelles, la lettre de Votre Altesse Royale que m'a remise le colonel baron de Scheffer. Vous pouvez être persuadé qu'il n'y a point de recommandation qui puisse plus auprès de moi que celle de Votre Altesse Royale, et j'ai en conséquence donné toute mon attention aux choses que cet officier m'a rendues de la part de Sa Majesté Suédoise et de celle de Votre Altesse Royale. Il me paraît mériter par son zèle, son attachement et ses



1 Vergl. S. 245.

2 Vergl. S. 320.

3 Vergl. S. 125.