<337> qualités personelles toute la confiance dont le Roi et vous l'avez honoré, et je ne puis qu'approuver entièrement le choix qu'on a fait de sa personne, auquel il a si bien répondu. Votre Altesse Royale connaît combien je m'occupe sincèrement de tout ce qui peut L'intéresser, et l'amitié véritable avec laquelle je suis, Monsieur mon Cousin, votre très bon frère et cousin
Federic.
Nach dem Concept.
4247. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Potsdam, 14 avril 1750.
Le sieur Warendorff vient encore de me marquer par une de ses dépêches qu'il m'a faite immédiatement, que le secrétaire d'ambassade de Suède à Pétersbourg, le sieur Lagerflycht, qui avait souhaité de pouvoir rester là en qualité de ministre de Suède, venait de demander la permission de voir ses parents en Suède. Il ajoute qtf il en était d'autant plus fâché que ledit Lagerflycht avait une connaissance exacte des affaires de ce pays-là, et qu'il lui avait d'ailleurs toujours témoigné une confiance sans réserve; qu'il estimait cependant que, si on voulait lui procurer quelques avantages, il retournerait à son poste et rendrait des services utiles à sa cour.
Mon intention est donc que vous deviez prendre l'occasion d'en faire part convenablement à M. de Wulfwenstjerna, en lui insinuant la nécessité qu'il y aurait de laisser un sujet tel que le sieur Lagerflycht à la cour de Russie, en lui faisant quelques convenances, pendant un temps aussi critique qu'il est à présent. Au surplus, j'ai bien voulu vous communiquer, quoique pour votre direction seule, la réponse que j'ai remise hier moi-même à M. Wulfwenstjerna au mémoire qu'il m'a présenté conjointement avec le colonel Scheffer. Sur quoi, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
4248. AU CONSEILLER DE LÉGATION WARENDORFF A SAINT-PÉTERSBOURG.
Potsdam, 14 avril 1750.
Vos dépêches du 28 du mois dernier de mars m'ont été rendues. Je tâcherai de faire un bon usage de ce que vous me marquez au sujet du sieur de Lagerflycht, pour disposer les choses à ce qu'il soit conservé sur son poste, moyennant quelques avantages qu'on lui accordera. Pour ce qui regarde d'ailleurs les affaires à l'égard de la Suède, je me crois en droit de présumer que la bonne et étroite intelligence qui règne heureusement entre la France, la Suède, le Danemark et moi, pour conjurer tout orage dans le Nord, ne saurait que de faire de l'impression