<338> sur la cour où vous êtes et faire penser bien sérieusement au comte Bestushew sur ce qu'il voudra entreprendre; ce que vous tâcherez de bien approfondir. D'ailleurs je ne saurais assez vous recommander d'avoir une attention non interrompue sur tout ce qui se passe sur les lieux où vous êtes par rapport aux arrangements militaires.
Federic.
Nach dem Concept.
4249. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.
Chambrier berichtet, Paris 3. April, dass Puyzieulx ihn von der durch Ulfeid an Blondel ertheilten Antwort auf die Erklärung Frankreichs1 in Kenntniss gesetzt habe, durch welche die Kaiserin-Königin jeden Antheil an dem Vorgehen Russlands gegen Schweden in Abrede stellt, ihre Bemühungen um die Aufrechterhaltung des Friedens betont und sich auf den im Interesse des Friedens früher gemachten Vorschlag zu einer Convention zwischen Russland und Schweden2 beruft. „Quoi qu'il en soit, me dit le marquis de Puyzieulx, je crois que nous n'avons rien de mieux à faire que de nous point embarrasser du bruit, nous tenir toujours sur nos gardes avec fermeté et grande union entre nous, et que les autres en soient bien persuadés. En nous conduisant de la sorte, nous n'aurons rien à craindre, et vous verrez à la fin que tous ces nuages se dissiperont.“ | Potsdam, 14 avril 1750. J'ai reçu le rapport que vous m'avez fait du 3 de ce mois, sur lequel je vous dirai que je suis en tout du même sentiment que le marquis de Puyzieulx, sur la façon de nous conduire relativement aux affaires du Nord, et que je pense tout comme lui qu'en nous conduisant de la sorte nous n'aurions pas à craindre pour la tranquillité du Nord; j'excepte le cas de la mort du roi de Suède, qui, quand il viendra à exister, pourra entraîner, comme je l'appréhende, des remuements et des troubles. Federic. |
Nach dem Concept.
4250. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
Potsdam, 14 avril 1750.
Il ne me paraît pas que la déclaration de la cour de Danemark, faite en dernier lieu3 par son secrétaire d'ambassade à Vienne,4 ait fait beaucoup de plaisir au comte d'Ulfeld, et je serai bien aise d'apprendre de vous l'impression que cette déclaration a faite sur la cour de Vienne.
L'on prétend ici qu'il y a eu des lettres de Turquie à Vienne selon lesquelles le fameux Saïd-Effendi doit être démis de sa charge de kihaja et éloigné de Constantinople.5 Comme vous n'en faites aucune mention dans vos dépêches, je hésite encore d'y ajouter foi, jusqu'à ce que j'aurai de vos nouvelles là-dessus.
Au reste, il me semble que la cour de Pétersbourg commence à modérer sa fougue, en sorte qu'il me paraît fort vraisemblable que cette
1 Vergl. S. 289.
2 Vergl. S. 85. 154. 183.
3 Vergl. S. 314.
4 John.
5 Vergl. S. 336.