<349> Tyrconnell noch sogleich und vor Sr. Königl. Majestät morgenden Ankunft zu Berlin von der allergnädigsten Resolution avertiren möchten, weil Höchstdieselbe gedachten Herrn Grafen morgen Selbst deshalb noch sprechen würden und es also nöthig sei, dass Ew. Excellenz denselben schon vorher von Sr. Königl. Majestät ertheileten Resolution benachrichtigen.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


4266. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Chambrier berichtet, Paris 10. April, dass die vorübergehende kriegerische Stimmung1 des französischen Ministeriums die Folge eines allzu günstigen Berichts gewesen zu sein scheine, den Pâris-Duverney dem Marquis Puyzieulx über die Finanzlage abgestattet habe; die Abkühlung solle darauf durch die Vorstellungen Chauvelins2 über den wahren Stand der Finanzen herbeigeführt sein. Puyzieulz hat dem preussischen Gesandten gesagt: „En mettant toute partialité à part, j'ai peine à croire que la cour de Vienne puisse désirer que la guerre s'allume présentement dans le Nord, pendant qu'elle travaille à faire dans l'intérieur d'Allemagne quelque chose de plus pressant pour elle, qui est de faire élire roi des Romains son petit archiduc, et que les Anglais doivent sentir que, s'ils nous forcent à rentrer en guerre, nous ne la ferons pas comme la dernière. Il est vrai qu'ils peuvent trouver de quoi faire de nouveaux emprunts … le crédit de l'Angleterre est grand, je l'avoue; mais s'il commençait à lui manquer, elle ne trouverait pas dans son intérieur ce que le Roi trouverait dans le sien, qui serait de suspendre le payement des intérêts des capitaux qu'il doit : Louis XIV l'a fait en 1709, et la guerre dura encore cinq ans malgré cela.“

Potsdam, 21 avril 1750.

Je vous suis bien obligé de l'anecdote également intéressante qu'instructive que vous m'avez faite par la relation que la dernière poste m'a apportée de votre part, et je veux bien vous dire à mon tour que le marquis de Valory vient de m'écrire une lettre par laquelle il me rend compte d'une dépêche qu'il venait de recevoir de la part de M. de Puyzieulx, en conséquence de laquelle il témoigne de présumer que le roi d'Angleterre voudrait signaler son séjour à Hanovre par l'élection d'un roi des Romains et peut-être par l'accession des Puissances maritimes au traité de 1746 des deux Impératrices, de même que de quelques petites négociations avec des princes de l'Empire. Il croit que, pour traverser ces petits manéges, je pourrais exciter les cours palatine, Cassel, Stuttgard et autres, à former une union contre les mesures qui peuvent altérer la tranquillité de l'Empire. On me demande, d'ailleurs, quant à l'élection d'un roi des Romains, si je ne pensais pas que, pour décider s il y a nécessité d élire, il faille l'unanimité du Collége électoral, et, cette nécessité une fois décidée, si ce serait le cas où la pluralité des suffrages suffise pour le choix et le lieu de la Diète. L'on croit d'ailleurs que mon intérêt était de mettre tous



1 Vergl. S. 343.

2 Vergl. S. 312.