<363> ne saurais alors vous en rappeler, comme j'avais résolu sans ce nouvel incident.1 Il pourra cependant arriver que, quand vous serez à Hanovre, je vous manderai de venir chez moi pour un temps de six jours, afin de m'entretenir moi-même avec vous sur le vrai état des affaires.
Federic.
Nach dem Concept.
4286. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.
Potsdam, 2 mai 1750.
J'ai bien reçu votre dépêche du 21 d'avril. Mes lettres de Copenhague m'ont appris que le traité entre le roi de Danemark et le Prince-Successeur y a été actuellement signé le 25 du mois passé, ainsi que cette affaire en était entièrement terminée.2 J'apprends d'ailleurs avec plaisir les bonnes nouvelles qu'en conséquence de votre rapport on a reçues de Constantinople, puisqu'il me paraît qu'il n'y a que la Porte Ottomane qui pourrait faire changer de conduite à la Russie par rapport à la Suède, si l'on peut porter la première à faire quelque déclaration vigoureuse à cet égard. En attendant, les nouvelles que je reçois de Pétersbourg, sont encore assez favorables, et quand je combine celles que j'ai reçues par l'ordinaire dernier de Londres et qui paraissent m'assurer que la Russie ne trouvera point d'appui de l'Angleterre pour réaliser ses desseins contre la Suède, je crois pouvoir présumer que la Russie se rendra, à la fin, à la raison, quoiqu'elle voudrait disputer encore au possible terrain.
Je vous adresse ci-clos la réponse que je viens de faire à ma sœur, Madame la Princesse Royale,3 sur la lettre que vous m'avez envoyée de sa part.
Federic.
Nach dem Concept.
4287. AU CONSEILLER DE LÉGATION WARENDORFF A SAINT-PÉTERSBOURG.
Potsdam, 2 mai 1750.
J'ai bien reçu votre dépêche du 14 du mois passé d'avril. Je croirais comme vous que le sieur Guy Dickens n'eût point parlé au Chancelier avec cette fermeté que le comte Lynar vous a dit, si les dernières lettres de Londres ne venaient de m'apprendre que le roi d'Angleterre et son ministère commençaient à appréhender les suites des déclarations fermes et vigoureuses que la France a faites relativement aux affaires du Nord, et que l'on n'était d'ailleurs pas sans inquiétudes au sujet de l'étroite intelligence qui régnait actuellement entre la France, moi et la Suède; que c'était en conséquence que la cour de Londres
1 Vergl. S. 178. 228.
2 Vergl. S. 141.
3 Dieses Schreiben liegt nicht vor. Vergl. Bd. V, 354 Anm. 1.