<374> en garde sur le baron Bernstorff,1 mais on a été trop prévenu à son égard pour pouvoir faire attention là-dessus.
Federic.
Nach dem Concept.
4307. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
Potsdam, 12 mai 1750.
Votre dépêche du 2 de ce mois m'est bien parvenue. Quant à l'élection d'un roi des Romains, il faudra que nous voyions bientôt clair là-dessus; en attendant, toutes les apparences y sont que c'est le sujet qui occupe principalement la cour de Vienne. Je crois, au reste, avoir tout lieu de regarder les affaires du Nord comme composées et finies, et que, quoique la Russie continuera encore de faire quelques ostentations, elle se gardera bien de pousser les choses à l'extrémité, mais qu'elle cherchera plutôt une porte honorable et un prétexte honnête pour sortir entièrement d'affaire.
Federic.
Nach dem Concept.
4308. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.
Potsdam, 12 mai 1750.
J'ai reçu votre dépêche du 1er de ce mois. Les apparences présentes sont telles qu'on a tout lieu d'espérer que la paix et la tranquillité seront encore conservées dans le Nord. Quant à la circonstance que vous marquez dans votre susdite dépêche, savoir que le comte Tessin ne vous avait pas parlé des dépêches dont le baron de Scheffer avait été le porteur,2 comme ces dépêches ne roulent que sur des choses proprement militaires, je présume que le comte Tessin ne voudra pas s'en mêler trop.
Federic.
Nach dem Concept.
4309. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION ERNEST-JEAN DE VOSS A VARSOVIE.
Potsdam, 12 mai 1750.
J'ai été bien aise de voir par votre dépêche du 2 de ce mois votre bonne arrivée à Varsovie. Selon votre dite dépêche et celle que vous y avez jointe du sieur Leveaux, les choses paraissent être bien embrouillées et critiques, ainsi que je ne suis pas encore à même de vous donner des ordres plus précis et positifs que ceux dont vous êtes déjà muni,3 avant que d'avoir vu par vos rapports à faire quel tour les
1 Vergl. S. 265.
2 Vergl. S. 332.
3 Vergl. S. 341.