puissent croire que nous n'abandonnerons pas le roi de Prusse ni la Suède. Il est certain que, si cette guerre a lieu, me dit le marquis de Puyzieulx, ce sera l'opinion où l'on est que la France restera tranquille, qui aura déterminé l'Angleterre … Pourquoi les Anglais et leurs alliés se sont-ils mis dans l'esprit que nous ne ferions rien pour le roi de Prusse, s'il venait à être-attaqués? Parcequ'ils ont cru que la conduite qu'il avait eue pendant la guerre, nous avait laissé un mécontentement secret qui nous ferait regarder indifféremment ce qui serait entrepris pour lui. Mais le Roi ne pense pas comme cela.“ Compiègne 3. August: „Il m'est revenu, depuis ma dernière dépêche, que, lorsque le marquis de Puyzieulx avait rapporté dans le Conseil la situation dans laquelle se trouverait la Suède, en cas qu'elle fût attaquée par la Russie, on y avait arrêté que, si Votre Majesté Se trouvait attaquée en haine du secours qu'Elle donnerait à la Suède, la France entrerait dans les Pays-Bas, parceque cette nation ne devait pas regarder le Rhin comme ses frontières, mais la Silésie. Quelque justes que soient ces paroles, quand la France regardera ses intérêts comme elle doit le faire, pour ne pas se faire illusion il sera cependant toujours nécessaire, si on en venait à une rupture contre Votre Majesté, de faire ici les plus grands efforts pour établir entre tous les ministres de France qui composent le Conseil de conférence, l'unanimité nécessaire dans les sentiments pour le soutien des grands principes qui obligent la France à en montrer les effets en faveur de Votre Majesté, aussitôt que Votre Majesté sera dans le cas de réclamer le secours de cette couronne.“ | quis de Puyzieulx, je tiens pour assuré que, si le malheur voulait que l'orage qui menace le Nord ne saurait point être conjuré, on pourrait alors espérer au moins quelque chose de la France et compter sur elle qu'elle n'abandonnera ses amis et alliés. C'est pourquoi je veux aussi que vous deviez entretenir le ministère de France par toutes les flatteries possibles dans de si bons sentiments et remercier en particulier le marquis de Puyzieulx le plus obligeamment de ma part des assurances amicales qu'il avait bien voulu me donner à ce sujet. Ajoutez-y qu'il saurait compter que mes vœux les plus sincères étaient que la tranquillité se conserve et que la paix puisse durer sans aucune altération. Au surplus, vous m'avez rendu un véritable service en ce que vous m'avez mis au fait, d'une manière sincère et toute naturelle, sur la façon de penser du ministère de France, et je vous en sais d'autant plus de gré qu'il est difficile de remarquer ces choses quand on est de loin; aussi vous pouvez compter que je suis tout-à-fait sensible de l'attention que vous avez eue à ce sujet pour moi. Je vous adresse deux lettres,1 que je vous recommande fort, pour que vous les fassiez sûrement parvenir à leur direction. Federic. |
Nach dem Concept.
3820. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Potsdam, 17. August 1749.
Ew. Excellenz habe auf allergnädigsten Befehl Sr. Königl. Majestät hierdurch ganz gehorsamst melden sollen, dass da Höchstdieselbe aus
1 Diese Schreiben liegen nicht vor.