point dans cette matière, et lorsque dernièrement l'Ambassadeur voulut me sonder si Votre Majesté ne voudrait point faire quelque démarche pour cela, je lui répondis, conformément aux ordres de Votre Majesté, que j'étais persuadé qu'Elle ne Se mêlerait pas d'une affaire qui paraissait Lui être fort indifférente.“ | ainsi dire, que je ne concevais aucune bonne raison qui dût mouvoir la France à jeter son argent dans l'eau. Je compte au reste de voir arriver les pièces qui doivent me servir d'éclaircissement sur le véritable état de la Steuer. Federic. |
Nach dem Concept.
3835. AU CHAMBELLAN D'AMMON A LA HAYE.
Potsdam, 26 août 1749.
Quoique je convienne avec vous, comme vous le dites dans votre dépêche du 19 de ce mois, que le traité d'alliance qui vient d'être conclu entre la Suède et le Danemark, ne contribuera pas peu à retenir la République d'entrer dans les vues des deux cours impériales, il n'en est cependant pas moins constant qu'aucune puissance de l'Europe ne fait à l'heure qu'il est grande attention aux Hollandais, puisque, ne pouvant faire rien ni en bon ni en mal, ils ne sauraient contribuer à faire pencher la balance de l'Europe.
Federic.
Nach dem Concept.
3836. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
Potsdam, 26 août 1749.
Le contenu de votre dépêche du 16 de ce mois qui roule encore sur le caractère singulier et sur la façon toute particulière de penser du sieur Blondel, me porte à me remettre ici à ma précédente dépêche que je vous ai faite à son sujet, et à vous avertir derechef d'être bien sur vos gardes avec cet homme, de conserver les dehors avec lui, mais, pour le reste, de vous comporter fort prudemment dans les insinuations que vous aurez à lui faire, en mesurant le tout de manière que cet étrange homme n'en puisse prendre occasion de vous blâmer auprès de sa cour comme si vous cherchiez à aigrir la cour de Vienne pour tâcher de la commettre avec la France, article sur lequel le ministère de France est extrêmement délicat. B vous sera permis, au reste, et je serai bien aise que vous vous procuriez par vos bonnes manières envers le sieur Blondel toutes les connaissances qu'il vous sera possible d'acquérir par le canal de ce ministre de France.
A ce qu'en disent mes dernières lettres de Suède, le ministre russien n'y doit pas encore avoir fait de déclaration ni même touché préalablement la moindre chose qui y fût relative. Si ce silence est encore