<74> tirer la cour hors d'affaire et pour rétablir le crédit de la Steuer, ou si le pays ne saurait plus fournir à de nouveaux impôts sans être exposé à sa perte totale et sans voir ruiné son commerce. Sur quoi j'attends vos éclaircissements bien exacts.
Federic.
Nach dem Concept.
3842. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
Potsdam, 29 août 1749.
La déclaration énergique que la Porte Ottomane a fait faire au ministre de Russie à Constantinople,1 a fait grande impression sur la cour de Russie, après qu'elle en a été avertie par son dit ministre, dès les premiers jours de ce mois d'août. Comme d'ailleurs la tranquillité commence à se rétablir de tous côtés, vous pouvez vous en tenir fondé à regarder avec des yeux d'indifférence toutes ces menées et faiblesses du sieur Blondel que vous me rapportez par votre dépêche du 20 de ce mois, d'autant plus que le séjour de ce ministre de France à la cour où vous êtes n'y sera plus de fort longue durée. Ma curiosité principale est présentement de savoir de vous, touchant le militaire de la cour de Vienne, quelles peuvent être les dispositions et les règlements que cette cour a faits sur les manœuvres de ses troupes dans leurs différents campements, et en quoi doivent consister à l'avenir leurs nouveaux exercices.
Vous n'oublierez pas non plus, outre cela, de me parler fréquemment dans vos rapports de tout ce que vous pourrez déterrer des arrangements que continue à prendre la cour de Vienne pour l'intérieur de ses États.
Federic.
Nach dem Concept.
3843. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.
Potsdam, 30 août 1749.
J'ai lieu d'être Content des nouvelles contenues dans votre dépêche du 19 de ce mois; aussi serai-je satisfait, autant qu'elles continueront sur le même pied; mais il faut que je vous dise que je ne suis point encore sans toute appréhension sur la déclaration que pourra vouloir faire la Russie à la cour où vous êtes, puisque mes dernières lettres de Russie assurent que la cour de Moscou était encore intentionnée de demander une déclaration à la Suède, quoiqu'elle le ferait en termes plus modérés que l'on ne s'était pris à tâche de le débiter il y a quelque temps.
Federic.
Nach dem Concept.
1 Vergl. S. 55.