3749. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A DRESDE.

Potsdam, 13 juillet 1749.

J'ai reçu votre dépêche du 8 et celle que vous m'avez envoyée par estaffette du 11 de ce mois. Je suis toujours fort curieux de savoir à quoi aboutiront les conclusions de la présente Diète à Dresde.

Quant au renouvellement du traité de subsides qui subsiste actuellement encore entre la Saxe et la cour de France,13-1 j'ai mes raisons d'autant plus fortes pour ne point m'en mêler ni en blanc ni en noir, que cette affaire saurait m'être très indifférente, après que la cour de Saxe est aussi mal intentionnée envers moi qu'elle l'est, de façon que je ne saurais espérer de la faire revenir pour la corriger par des bienfaits de ma part sur sa mauvaise volonté à mon égard, et comme d'ailleurs le premier ministre saxon n'omettrait pas de nuire aux intérêts de la France, dès qu'il y verrait quelque occasion favorable, seulement pour complaire aux cours de Vienne et de Russie, je ne sais s'il ne vaudrait point mieux que la France discontinuât à payer de ses subsides à la Saxe, jusqu'à ce qu'elle sût où elle en est avec cette dernière et qu'elle pût se tenir assurée dudit premier ministre …13-2

Federic.

Nach dem Concept.



13-1 Vergl. Bd. VI, 575-

13-2 Den Schluss bildet eine Vorschrift für das Chiffriren, wie in Nr. 3748.