3964. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A LONDRES.
Klinggräffen berichtet, London 24. October: „J'ai tout lieu d'être satisfait de la réponse du marquis de Puyzieulx, en date du 19 de ce mois, aux deux courriers de l'ambassadeur de France; c'est une véritable instruction pour lui. Tout y est récapitulé avec les dates de ce qui s'est passé dans les affaires du Nord, depuis Hanovre jusqu'ici, où le marquis de Puyzieulx fait assez connaître qu'il n'est point persuadé de la bonne foi de l'Angleterre, comme le duc de Newcastle l'a voulu insinuer à l'ambassadeur, et il n'attribue nullement la modération que la Russie semble témoigner après la tenue d'un grand Conseil, aux représentations de l'Angleterre et de la cour de Vienne, mais seulement à la déclaration du Grand-Visir … Enfin, la dépêche du marquis de Puyzieulx … est d'autant plus utile a l'ambassadeur, qu'il traitera, j'espère, les affaires moins superficiellement, quoique bailleurs bien intentionné, qu'il n'a fait jusqu'à présent.“ | Potsdam, 8 novembre 1749. Vous pouvez être sûr que je vous garderai le secret que vous me demandez à l'égard de l'avis intéressant que vous m'avez marqué dans votre relation du 24 d'octobre dernier. Il me paraît de là que le ministre de France montre à présent plus de vigueur qu'il n'a fait paraître autrefois, et qu'il se conduit dans ses négociations avec une fermeté qui lui fait honneur. Mais pour ce qui regarde son désir que l'Angleterre doive faire en sorte que la Russie désarme ou qu'elle retire ses troupes, j'ai de la peine encore à croire que l'Angleterre ait tant de pouvoir sur la cour de Russie qu'elle l'y saurait disposer, quand même celle-là aurait toute l'envie de le faire. Federic. |
Nach dem Concept.