4051. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A LONDRES.

Berlin, 3 janvier 1750.

La relation que vous m'avez faite du 19 de décembre dernier, m'a été bien rendue. Je tâcherai de vous aider sur les extraordinaires qui vous sont assignés à la caisse de légation, autant que l'état de cette caisse le voudra permettre.

Quant à l'affaire de l'élection d'un roi des Romains, je suis bien persuadé que la cour de Vienne dresse de loin ses batteries pour réussir sur ce point de vue, qui est actuellement le principal de tous ceux qu'elle embrasse; je présume cependant que cette cour ne tentera point au moment présent de s'en découvrir, parcequ'elle ne se trouve pas assez arrangée là-dessus et qu'elle ne voudra point hasarder d'en faire la proposition avant que d'être sûre de son fait.

Je me remets, au reste, à ce que je vous fais marquer par cette ordinaire par mon ministère du département des affaires étrangères.

Federic.

Nach dem Concept.