8° Que le Duc serait, aussi, bien aise d'être éclairci si, en cas qu'il plairait à Sa Majesté de lui accorder un subside annuel de 300,000 écus, cela engagerait le Duc — si le traité de subsides des Puissances maritimes était pris pour base, comme il est déjà dit plus haut — à 6,000 hommes, ou si le Duc serait tenu d'entretenir pour ladite somme des subsides un nombre plus considérable de troupes.
Nach der Ausfertigung im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris. Die Beilage nach Abschrift der Cabinetskanzlei im Königl. Geh. Staatsarchiv zu Berlin.
4641. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.
Chambrier berichtet, Fontainebleau 12. November: „Si on sent ici l'importance de la jouissance de la paix pour quelque temps et jusqu'à ce qu'on ait réparé ce que la dernière guerre a dérangé, on paraît sentir aussi combien il est nécessaire pour la France que Votre Majesté soit conservée dans l'état où Elle Se trouve aujourd'hui, et si l'on doit croire les dehors et les discours lâchés ici depuis peu sur cela, il semblerait que ce sentiment avait encore augmenté.“ | Berlin, 24 novembre 1750. J'ai tout lieu d'être satisfait de la disposition où, en conséquence de votre dépêche du 12 du courant, la cour de France est actuellement à mon égard, et j'estime qu'à son tour elle doit aussi être contente de moi et de mes dispositions envers elle, puisqu'elle me trouve presque partout dans ses sentiments, qu'il y a une conformité de système entre nous, et que les mêmes vues, les mêmes intérêts nous animent. Quant à l'affaire de l'élection d'un roi des Romains, je vous ai déjà marqué1 qu'après m'être expliqué tout confidemment à ce sujet avec le comte Tyrconnell, je n'attends que la réponse qu'il aura là-dessus. Comme ladite affaire a été ménagée de façon par les cours de Vienne et d'Hanovre qu'elle ne saura au bout du compte leur manquer, à moins qu'on ne voulût s'y opposer à force ouverte, ce qui ne conviendrait nullement dans le moment présent ni à la France ni à moi, il me semble qu'il ne me reste que de manœuvrer en sorte que la cour de „Vienne se voie obligée, par les anicroches que je mets, de revenir à la France, pour faire le marché en sorte que le Palatin et moi y trouvions nos convenances, qui à mon égard sont assez minces, puisque je n'ai rien à prétendre à la charge de ladite cour sinon la garantie de l'Empire sur mes possessions de la Silésie,2 les dettes des particuliers affectées encore à la Silésie3 et tout au plus encore quelques convenances à faire au commerce de cette province avec les provinces voisines héréditaires d'Autriche.4 Federic. |
Nach dem Concept.
1 Vergl. S. 122.
2 Vergl. S. 117.
3 Vergl. S. 74.
4 Vergl. Bd. VII, 193.