<169> principale sur des objets plus intéressants, savoir sur tout ce qui peut avoir du rapport à la Diète prochaine en Suède, sur le succès qu'on en aura à espérer, quel peut être le parti de la Russie, s'il grossit ou diminue, s'il y a bien des gens remuants et turbulents parmi la nation, et s'il n'y a pas même parmi les sénateurs des gens équivoques ou mal intentionnés, ce qui se fait à l'égard du Danemark, et comment on pense de prendre ses mesures, tant pour obvier aux gens mal intentionnés que par rapport à la défense de la Finlande. Voilà des objets dignes de m'être marqués, et sur lesquels vous devez vous appliquer pour m'en procurer des idées précises et exactes.

Federic.

Nach dem Concept.


4648. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE M ALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 28 novembre 1750.

J'ai reçu les rapports que vous m'avez faits du 21 et du 24 de ce mois. Je suis bien satisfait de l'attention que vous avez pour me donner des notices précises sur tout ce qui regarde les affaires de la Steuer de Saxe et les négociations entre les cours de Dresde et d'Hanovre au sujet du nouvel emprunt. Aussi devez-vous continuer à être bien attentif sur ce qui concerne ces deux points, et me marquer tout ce qui en viendra à votre connaissance. Au reste, si tant est que la France pense à présent d'offrir des subsides à la Saxe aux conditions qu'on vous les a dit,1 je crains que la première ne s'y prenne un peu trop tard, puisque mes avis sont que la Saxe a actuellement engagé sa voix en faveur de l'archiduc Joseph par rapport à son élection à la dignité d'un roi des Romains. Ce que je ne vous dis cependant que pour votre direction seule; en attendant, vous ne laisserez pas d'éclairer au possible tout ce qu'on négociera à ce sujet.

Federic.

Nach dem Concept


4649. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein übersenden, Berlin 28. November, eine von dem sächsischen Gesandten von Bülow eingereichte Spécification der Guthaben preussischer Staatsangehöriger bei der sächsischen Steuerkasse nach Ausweis der Kassenbücher. „Selon cette liste, les sommes fournies par les sujets de Votre Majesté avant l'année 1746 se montent à 190,000 écus, et celles du depuis à 58,980 écus.2 Les ministres de Saxe projettent que le restant des capitaux de la

Potsdam, 29. November 1750.

Sie thun ganz wohl, ihm zu sagen, dass wir darauf nicht eher antworten könnten, bis allererst unsere deshalb eingezogene Specificationes zusammen sein würden. Indess gegen den p. von Bülow wiederholet werden muss, dass wir auf den Sens littéral des Dresdenschen Friedenstractats ohnbeweglich



1 Vergl. S. 171.

2 Vergl. S. 85. 141.