4679. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.
Potsdam, 12 décembre 1750.
Vos rapports du 5 et du 8 me sont heureusement parvenus. Je serai bien aise, si vous pouvez vous orienter davantage encore sur les conditions de la convention avec l'Hanovre et être précisément instruit de tout leur détail, pour me le marquer dans toute leur étendue. Si d'ailleurs il y avait moyen que vous puissiez pénétrer de quoi il s'agit proprement dans la commission dont le Roi a chargé le comte Flemming pour s'en acquitter de bouche, vous me rendrez un service essentiel.
Pour ce qui regarde le sieur Funcke, il paraît décidé qu'il n'est point destiné pour le poste de Stockholm, mais plutôt pour succéder le général Arnim à la cour de Russie. L'on me marque que celle de Dresde même a conseillé audit général de demander son rappel, qu'il aurait en conséquence, et que ce serait Funcke qui le remplacerait alors en qualité de ministre de Saxe.
Au reste, comme la cour de Dresde paraît avoir trouvé un Pérou dans les sommes qu'elle reçoit de l'Hanovre, j'espère qu'au moins nous en aurons aussi notre part, en s'acquittant de la promesse qu'elle a donnée de vouloir contenter entièrement mes sujets qui ont à demander à la Steuer, article sur lequel je vous recommande de veiller de bien près et qui ne sera pas un aussi mince objet que le ministère de Dresde se paraît imaginer, mais qui ira à un million d'écus.
Comme il y a depuis le 18 du novembre dernier qu'un nommé de Podewils, natif de la Poméranie, ci-devant gentilhomme de chambre du Margrave à Schwedt, est parti de Berlin pour aller à Dresde, vous devez vous informer par quel motif il y est allé; vous devez d'ailleurs le faire appeler chez vous pour lui dire en mon nom qu'il doive incessamment retourner à Berlin et venir se présenter à moi sous peine de mon indignation, et que son père me répondra de lui.
Federic.
Nach dem Concept.
4680. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.
Rohd berichtet, Stockholm 27. November, auf den Immediaterlass vom 13. November (S. 149) : „Madame Royale m'a chargé de témoigner de nouveau à Votre Majesté et de sa part l'extrême obligation qu'elle Lui doit de Ses attentions et de la bonté dont Votre Majesté veut bien entrer dans ses intérêts, et, quant à l'affaire même, elle m'a dit qu'elle la croyait pour le présent arrangée, de façon que le baron de Fleming devait | Potsdam, 12 décembre 1750. Votre dépêche du 27 dernier m'est bien parvenue, et c'est avec une satisfaction particulière que j'ai vu tout ce que ma sœur, la Princesse Royale, m'a bien voulu faire marquer par vous. Cependant il faut que je vous dise que je crois être en droit de soupçonner encore |