<201> mon but principal que de maintenir les lois fondamentales de l'Empire et les libertés et prérogatives de ses États. Ce que je crois, au reste, convenir à la France et à moi dans cette affaire, c'est de faire stipuler en premier lieu par les cours de Vienne et de Londres la tranquillité du Nord, et que la Suède n'ait plus à appréhender des chicanes de la Russie, et, en second lieu, de procurer à l'Électeur palatin une satisfaction raisonnable sur la prétention qu'il a de la cour de Vienne. Voilà tout ce que je désire et au sujet de quoi je souhaite que la cour de France voulût tenir toujours un langage uniforme et constant vers la cour ci-mentionnée.

Federic.

Nach dem Concept.


4696. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 22. December: „Le comte de Puebla nous ayant communiqué le projet du décret commissorial que l'Empereur se propose d'envoyer à la Diète par rapport à la garantie de la paix de Dresde, nous avons l'honneur de l'envoyer ci-clos à Votre Majesté. Les observations que nous avons à faire sur cette pièce, se réduisent à ceci :

1° Qu'elle est conçue en des termes extrêmement froids et qui ne marquent guère d'empressement de faire réussir la garantie . . .

2° Qu'il y a glissée la clause sans préjudice des anciens engagements, en tant qu'ils ne sont pas changés par des traités de paix postérieurs : ce qui paraît se rapporter à la garantie de la Sanction Pragmatique de la maison d'Autriche.

3° Que dans la garantie d'Angleterre, insérée tout au long dans ledit projet, Sa Majesté Britannique se réserve expressément ses prétentions sur l'Ostfrise.“ 1

Berlin, 23. December 1750.

Sie sollen darunter thun, wie sie es allemal vor Mich und Meine Postérité werden verantworten können. Ich verstehe dergleichen Vétilles nicht und lasse sie also machen, was sie vor Meinen Dienst und Interesse convenable erachten werden.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


4697. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.

Berlin, 25 décembre 1750,

Milord. Vous ne devez point douter de la satisfaction particulière que j'ai du précis de deux lettres qui vous sont parvenues depuis deux jours de la part de M. de Puyzieulx, que vous avez bien voulu me communiquer.2



1 Vergl. Bd. V, 183 Anm. 1.

2 „Extrait de deux lettres de M. de Puyzieulx du 13 décembre 1750.“