<205> haute estime et la considération particulière que j'ai toujours gardée pour sa personne et pour ses eminentes vertus.1
Federic.
Nach dem Concept.
4704. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Berlin, 29 décembre 1750.
J'ai bien reçu votre rapport du 15 de ce mois. Je n'ai pas ignoré l'accession que le roi d'Angleterre a faite depuis peu au traité conclu entre les deux cours impériales,2 mais ce qui doit faire votre principale attention à présent, c'est de tâcher de bien pénétrer s'il y a des subsides en argent stipulés à la Russie dans cette accession. Ce n'est pas que je regarde comme des subsides si parmi les articles de l'accession on a peut-être évalu en argent le secours à donner par l'Angleterre à la Russie, le cas de l'alliance existant effectivement, mais ma grande attention est d'être informé avec précision si l'Angleterre s'est obligée à payer des subsides annuels à la Russie dès à présent, pour aider indirectement à celle-ci de mettre en exécution les projets qu'elle peut avoir conçus.
Nach dem Concept.
4705. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.
Berlin, 29 décembre 1750.
J'ai reçu votre dépêche du 18 de ce mois. Vous avez agi parfaitement en conformité de mes intentions, quand, en conséquence de la demande que la Princesse Royale, ma sœur, vous a faite, vous avez parlé au comte Tessin au sujet d'un autre sujet plus délié et plus routine dans les affaires à choisir à la place du sieur de Greiffenheim. Aussi direz-vous à M. de Tessin combien j'étais sensible de l'attention qu'il m'avait témoignée à cet égard, et de ce qu'il avait bien voulu déférer à ma demande par rapport à la correspondance à établir entre les ministres de Suède à Pétersbourg et à Berlin pour nos intérêts communs.3
La bonne volonté que le roi de Danemark a marquée relativement à l'affaire du futur mariage du prince Gustave,4 m'a fait bien du plaisir ; quoique je ne veuille pas douter de la droiture de ses intentions, j'avoue cependant que je ne suis point hors de toute appréhension que les chipotages du comte Lynar à Pétersbourg ne tirent à conséquence, et mes lettres que j'ai eues encore de là, continuent à marquer que ce comte
1 Vergl. Bd. V, 90.
2 Die englische Accession zu dem Petersburger Vertrage vom 22. Mai/2. Juni 1746 zwischen den Höfen von Petersburg und Wien ist datirt Petersburg 30. October a. St. 1750. Vergl. Martens, Recueil des traités conclus par la Russie I, 176.
3 Vergl. S. 190.
4 Vergl. S. 149. 189.