<309> ont faite des billets de la Steuer, et des duretés qu'on exerce pour faire entrer les impôts dont les sujets sont foulés, avec les autres circonstances qu'on y a ajoutées, par rapport au cercle des Montagnes, si tous ces avis, dis-je, sont exactement conformes à la vérité, il ne faut plus douter que les choses ne soient là à leur extrémité, que les fabriques tomberont dans la ruine et que bien du monde sera obligé de quitter la Saxe, pour aller s'établir dans des pays voisins. Sur quoi vous ne laisserez pas d'avoir attention.
J'attendrai de vous la partiture de l'opéra de Ciro que le sieur Hasse vous a fait copier, et je vous en tiendrai compte.
Federic.
Nach dem Concept.
4855. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.
Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 24. März : „La cour de Dresde ayant fait rechercher Sa Majesté Très Chrétienne de vouloir bien interposer ses bons offices auprès de Votre Majesté pour L'engager à Se prêter aux arrangements proposés de Sa Majesté Polonaise par rapport aux billets de la Steuer et entrer dans ses raisons, le comte de Tyrconnell nous a remis en conséquence le mémoire ci-joint, accompagné de plusieurs pièces qui lui ont été fournies par les Saxons en preuve de leurs prétentions. 11 nous a fait entendre en même temps à mots couverts que ce n'était que sur les pressantes instances de la Saxe et par manière d'acquit que sa cour faisait cette démarche, et qu'elle attendrait tranquillement ce que Votre Majesté trouverait à propos de faire répondre, uniquement pour contenter en quelque façon la cour de Saxe et pour se débarrasser de ses plaintes éternelles.“ | Potsdam, 25. März 1751. Recht gut. Man muss ihm obligeant darauf antworten und zeigen, dass wir nichts weiter forderten, als was der dresdener Friedenstractat mit sich brächte. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretars.
4856. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.
Potsdam, 26 mars 1751.
J'ai bien reçu votre dépêche du 20 de ce mois. Comme vous êtes déjà averti par l'expédition que je vous ai fait faire du département des affaires étrangères, l'ordinaire dernière, que, par la grande envie que la cour de Londres a d'exécuter son plan concerté à Hanovre touchant l'élection d'un roi des Romains, elle a tourné le fort de la négociation du côté de la Saxe, et qu'on venait d'envoyer un courrier