4439. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Podewils berichtet, Berlin 31. Juli: „Le chevalier Williams vient de me dire dans ce moment qu'il avait reçu un courrier d'Hanovre avec ordre d'aller pour trois ou quatre semaines à Varsovie, pour se trouver à l'ouverture de la Diète de Pologne et en revenir ici à son poste, dès qu'elle sera finie. Le roi d'Angleterre le charge en même temps d'en faire part à Votre Majesté, afin qu'Elle soit informée que ce n'est que pour quelques semaines que son ministre s'absente de la cour de Votre Majesté.“ | Potsdam, 1. August 1750. Sie, die Hannoveraner, haben sich fein dabei genommen; inzwischen merke Ich wohl, dass der p. Williams an beide Höfe accreditiret ist, und finde also nicht à propos, den p. von Klinggräffen wieder nach Engelland gehen zu lassen; also wenn der König von Engelland wieder von Hannover zurückgehet, so soll Klinggräffen sich congediiren und zurückkommen.1 |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
4440. AU CONSEILLER DE LÉGATION WARENDORFF A SAINT-PÉTERSBOURG.
Warendorff berichtet, Petersburg 14. Juli: „On vient de m'assurer que la cour d'ici a fait communiquer par ses ministres aux Puissances maritimes aussi bien qu'à la cour de Vienne les motifs qui l'engageaient à renforcer le corps de ses troupes en Finlande,2 protestant néanmoins qu'en faisant cette démarche elle n'avait point pour cela changé de ses sentiments pacifiques. La clause de cette ouverture marque, ce me semble, suffisamment que ce nouveau arrangement militaire russien n'est qu'une pure grimace et qu'une suite du système, formé par le Chancelier, que la Russie doit rester année pour tâcher d'en intimider... Enfin, je suis persuadé que tous les arrangements qu'on fait et toutes les menées qu'on ourdit ici, se rapportent à la Diète future de Suède, et que le Chancelier, voyant que ce serait peine perdue de. vouloir employer la force pour obtenir son but, se servira de toutes sortes de trames et d'intrigues pour tâcher par là d'y parvenir.“ | Potsdam, 1er août 1750. J'ai été surtout fort satisfait de votre rapport du 14 de juillet dernier, m'étant aperçu par son contenu que vous pénétrez à fond les affaires telles qu'elles sont là où vous êtes, puisque par tout ce qui me revient, il me semble qu'on ne saurait porter un jugement plus solide des affaires de la Russie que vous le faites. En attendant, je suis bien persuadé que les Russes se lasseront à la longue de leurs propres ostentations, qui ne laisseront que de leur devenir onéreuses et incommodes à eux-mêmes. Federic. |
Nach dem Concept.
1 Vergl. Bd. VII, 362.
2 Vergl. S. 21—24. 31.