<388> eine gute Freundschaft zu unterhalten, gedenken Allerhöchstdieselbe mit dem Könige und der Krone Schweden in der alten hergebrachten nachbarlichen Freundschaft und einem genauen Einverständnisse nach wie vor auf das vertraulichste zu leben, selbige noch mehr zu befestigen und zu cultiviren.
Man hat keinen Umgang nehmen wollen, dem Römisch-kaiserlichköniglichen Hofe diese Ihro Kaiserl. Majestät von allen Reussen unwandelbare allerhöchste Denkensart und Vorsatz im bundesmässigen Vertrauen zu eröffnen, wozu man sich auch um so mehr veranlasset siehet, als sich einige Höfe bemühen, sich in den Angelegenheiten der beiden benachbarten Reichen und nahen Alliirten aufgedrungener zu mischen und der allerhöchsten reinesten Intention einen ganz verkehrten und nach ihren eigenen weit aussehenden Absichten abgemessenen Sinn beizulegen, da doch die hohen Alliirten von dem Gegentheil, nämlich dass Ihro Kaiserl. Majestät angewandte Bemüh- und Vorkehrungen, wie vorgesagt, die ungekränkte Beibehaltung des Ruhestandes und des Gleichgewichts in Norden in alleiniger Absicht gehabt, zur Gnüge belehret und überzeuget sind.
Das Schreiben nach der Ausfertigung im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris; die Beilage nach Abschrift der Cabinetskanzlei im Königl. Geheimen Staatsarchiv zu Berlin.
4983. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Potsdam, 29 juin 1751.
J'ai bien reçu vos dépêches du 4 et du 7 de ce mois avec la feuille séparée que vous m'avez adressée à moi seul. Je suis parfaitement content des assurances que M. de Mirepoix vous a données sur la façon invariable de penser de la France relativement à raffermissement de la tranquillité du Nord. Ce sera aussi le seul moyen qu'il y a pour arrêter et même pour anéantir les mauvais desseins que les deux cours impériales n'ont point du tout quittés encore, malgré les efforts qu'elles font pour les dissimuler et pour jeter de la poudre aux yeux des autres. Car je ne veux point vous laisser ignorer, quoique pour votre direction unique, et avec défense expresse de n'en parler à âme qui vive, ni d'en faire la moindre mention dans les duplicata de vos dépêches au département des affaires étrangères, que je viens d'être averti par un bon canal que la cour de Russie est intentionnée, pourvu qu'elle voie un peu succéder ses vues en Suède, de retirer ses troupes des frontières de la Finlande suédoise et de les joindre aux forces qu'elle a actuellement dans la Livonie et la Courlande au voisinage de mes frontières de Prusse. Comme il n'est point du tout à douter que cela ne soit un nouveau jeu qu'on fera faire à la Russie à l'instigation des cours de Londres et de Vienne pour me brider par là, vous devez savoir cependant que, si même ce dessein s'exécute, je m'en embar-