<419> j'ai mis mes intérêts là-dessus en vos mains, vous ne devez songer qu'à faire nos conditions les meilleures et les plus avantageuses qu'il sera possible, sans vous embarrasser du reste. Au surplus, j'espère que vous presserez de votre mieux à ce que cette affaire parvienne à sa maturité, puisque les longs délais pourraient devenir nuisibles.
Federic.
Nach dem Concept.
5035. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Potsdam, 31 juillet 1751.
A en juger par ce que vous me marquez en conséquence de votre rapport du 20 du courant, on doit présumer que l'affaire de l'élection d'un roi des Romains reste encore dans un état d'inaction, et j'ai tout lieu de croire que l'Angleterre ne la voudra pas entamer de nouveau, avant qu'elle ne soit sûre de son fait. J'en juge d'autant plus de cette façon que l'envoi du courrier anglais à Pétersbourg me fait conjecturer qu'on veut tirer la Russie dans ses concerts et qu'il faut qu'on ne soit pas tout-à-fait d'accord avec celle-ci à cet égard, ni trop content de sa déclaration relativement à celle que le roi de Suède a faite en montant au trône.
Au reste, il y a des lettres d'Hanovre qui assurent que la vue du duc de Cumberland avait baissé en sorte qu'il ne marchait presque plus sans quelque conducteur, mais que malgré cela le Roi son père ne voudrait permettre qu'il se dût faire opérer aux yeux à Londres, mais aimait mieux que cela fût différé jusqu'à l'année prochaine, pour le faire opérer par quelque oculiste à Hanovre, quand le Roi y séjournerait. Mandez-moi ce qu'il y a de tout ceci.
Federic.
Nach dem Concept.
5036. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.
Potsdam, 31 juillet 1751.
J'ai bien reçu le rapport que vous m'avez fait du 20 de ce mois. Je suis bien aise d'apprendre que le choix des députés élus pour la Diète prochaine par la ville de Stockholm a été au gré de la cour et du ministère, et qu'on ait lieu de présumer qu'un si bon début aura son effet sur les provinces.1 Quant à l'élection d'un maréchal de la Diète, il faudra voir comment l'on se prendra pour réunir les différents partis, afin de faire tomber le choix sur un bon sujet. Mais ce qui me païaît encore plus importer que tout ceci, c'est que vous mandez au sujet de la résolution où l'on est de faire un des objets des délibérations de la Diète la présente forme du gouvernement, pour l'expliquer en
1 Vergl. Bd. V, 128.