<453> gegen den dresdenschen Hof gingen, so könnte dem p. von Bülow gesaget werden, dass wenn forthin etwa einige Sr. Königl. Majestät Unterthanen von der stipulirten Praerogative einen Missbrauch machen und aus purer Gewinnsucht von Auswärtigen Steuerscheine an sich bringen wollten, um Versur damit zu treiben, Höchstdieselbe einen dergleichen gar nicht protegiren, sondern vielmehr Allerhöchstselbst gegen ihn Partie nehmen wollten. Daferne es aber sonst geschähe, dass königliche Vasallen oder Unterthanen, es sei durch Erbschaften oder sonst durch Handel oder Verkehr auch fernerhin zum Besitz sächsischer Steuerscheine von neuem kämen oder dergleichen ihnen in Bezahlung rechtmässiger Forderungen angegeben und aufgedrungen würden, so erfordere es die selbstsprechende Billigkeit, dass auch dergleichen Besitzern von Steuerscheinen, wenn es königliche Bediente, Vasallen oder Unterthanen wären, das Bénéfice der stipulirten Praerogative angedeihen und Se. Königl. Majestät selbige dabei protegiren und souteniren müssten.
Eichel.
Nach der Ausfertigung.
5092. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.
Potsdam, 18 septembre 1751.
A mon retour de Silésie on m'a rendu à la fois les rapports que vous m'avez faits des 4, 7, 11 et 14 de ce mois. De bonnes lettres que j'ai eues de Hollande, m'assurent qu'on attendait en Angleterre avec impatience le retour du courrier envoyé à Dresde; que ce qui avait arrêté jusqu'à présent la conclusion du traité, était que le roi de Pologne voudrait bien arrêter son suffrage électoral en faveur de l'Archiduc, mais qu'il souhaitait d'être dispensé de l'accession au traité de Pétersbourg et de l'entretien des troupes à la disposition du roi d'Angleterre, et de rester neutre. Que ce dernier ne se voulait pas contenter de cette neutralité; cependant, comme Sa Majesté Britannique voudrait bien finir cette affaire, pour regagner la majorité des voix pour l'élection avant l'ouverture du Parlement, l'on croit que, si la cour de Dresde tenait encore un peu ferme, elle obtiendrait, supposé qu'elle voulût se prêter aux demandes de l'Angleterre, 55,000 livres sterling de subsides, au lieu qu'on ne lui avait offert jusqu'à présent que 45,000.
Je vous marque tout ceci, afin de vous mettre d'autant plus sur la voie de bien approfondir la manière dont cette affaire finira, et quelle aura été l'issue des conférences qu'il y a eu entre le comte de Brühl, les ministres des Puissances maritimes et celui de Russie. Au surplus, j'ai lieu de douter que la Hollande veuille se prêter facilement à payer son quote-part aux subsides que l'Angleterre offre à la Saxe.
Je vous sais beaucoup de gré de l'anecdote que vous m'avez marquée au sujet de la mortification que le comte Hennicke vient d'es-