<501> est en bonne réputation en Hollande, quels sont ses biens et s'il est effectivement homme dé condition et de probité, comme il en a l'apparence. J'attends votre rapport bien fondé là-dessus, de manière que vous me sachiez répondre de tout ce que vous me marquerez sur son sujet.
Federic.
Nach dem Concept.
5163. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Potsdam, 30 octobre 1751.
Votre rapport du 20 de ce mois m'est bien arrivé. Je ferai en sorte qu'au moins le marquis de Hautefort soit rectifié de sa cour sur les soupçons mal avisés qu'il fait trop remarquer contre la droiture de mes intentions dans la négociation du sieur de Dewitz.1 Au reste, comme il n'est point à douter que vous n'ayez eu la nouvelle de la mort du Prince-Stathouder en Hollande, et qu'il est à présumer que cet évènement dérangera en quelque façon la cour où vous êtes dans ses vues et par rapport à ses alliances, vous devez me marquer la façon dont ladite cour pense sur cet évènement tout-à-fait inattendu, et l'impression et l'effet qu'il fera sur elle.
Federic.
Nach dem Concept.
5164. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A FONTAINEBLEAU.
Potsdam, 30 octobre 1751.
Milord. N'ayant point eu de vos nouvelles par l'ordinaire dernier, je vous fais cette lettre pour vous dire que mes avis de Vienne sont que, malgré tous les efforts que mes ministres là font auprès de l'ambassadeur de France, le marquis de Hautefort, pour le rectifier des soupçons que la cour de Vienne a trouvé moyen de lui inspirer contre moi, et de le convaincre de la droiture de mes intentions sur la commission dont le sieur de Dewitz est chargé, il n'en reste moins dans ses préjugés, en sorte que mes susdits ministres tiennent qu'à moins qu'il ne lui vienne des ordres de sa cour de changer de langage, tout le reste lui est suspect. Je trouve donc nécessaire que vous cherchiez l'occasion d'en parler modestement et en termes convenables, sans que mes ministres à Vienne soient exposés, au marquis de Puyzieulx, pour le prier de ma part de vouloir bien faire en sorte que le marquis de Hautefort eût des ordres, soit de soutenir de la part de sa cour les négociations du sieur de Dewitz, ou de ne pas être, au moins, contraire à celles-ci.
Federic.
Nach dem Concept.
1 Vergl. S. 415. 416.