<555> que vous pouvez bien lui insinuer convenablement. Quant au colonel Widemann, je n'ai guère envie de l'engager en mon service.
Federic.
Nach dem Concept.
5235. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Berlin, 9. December 1751.
... „Se. Königl. Majestät haben mir befohlen, Ew. Excellenz wegen der Dépêche des Herrn von Häseler zu Kopenhagen vom 30. voriges zu melden, wie derselbe der Sache halber, betreffend die vom dortigen russischen Gesandten nicht wieder erhaltene Visite, dahin instruiret werden solle, dass, wenn letzterer ihm die Visite nicht wiedergegeben, er vor sich solches als eine russische Brutalité ansehen, sonsten aber die Sache ganz und gar fallen lassen und davon nicht einmal mit jemandem sprechen, noch sich des geringsten äussern solle. Ew. Excellenz wurden aber zu beobachten haben, dass, wenn Se. Königl. Majestät künftig Ministres nach auswärtigen Höfen schicken würden, denenselben aufgegeben würde, denen Russen keine Visite zu geben.“
Eichel.
Auszug aus der Ausfertigung.
5236. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Berlin, 11 décembre 1751.
Quelque satisfaction que les cours de Vienne et de Londres sauraient avoir de ce qu'elles ont réussi à faire accéder le roi de Sardaigne comme partie principale contractante au traité qui se négocie à Madrid, je suis cependant bien assuré qu'elles seront assez loin encore de leur compte et que tout ce traité ne saurait pas plaire ni convenir à ce Prince, vu qu'il est tout opposé et à ses vues et à ses intérêts et qu'en conséquence il n'y entrera que pour gagner du temps.
Je viens d'avoir une assez importante nouvelle, que je ne vous communique cependant que pour votre direction seule et sous le sceau du secret; c'est que la cour de Dresde, malgré les engagements qu'elle vient de contracter avec les Maritimes, est piquée au vif contre la cour où vous êtes, ayant découvert les trames que celle-ci a menées secrètement en Pologne pour faire parvenir la couronne de ce royaume, après la mort du Roi, au prince Charles de Lorraine, ou, dans le cas que cet évènement n'arrivât pas assez à temps, sur un des Archiducs; que la Russie appuyait ce plan, qui faisait un des principaux points du traité d'alliance fait entre les deux cours, et que l'affaire se menait avec tant de secret que même le ministre autrichien à Dresde n'en fût point instruit, au lieu que tout passait par les mains du résident autrichien à Varsovie, qui tâchait à former un parti en Pologne et, que le Grand-