<74> bien approfondir si Williams marque de la satisfaction dans ses dépêches relativement à la disposition où il a trouvé la cour de Dresde, et du succès de sa négociation. Un avis pareil de votre part me suffira pour juger du reste.
Federic.
Nach dem Concept.
4504. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
Glogau, 4 septembre 1750.
J'ai reçu les dépêches que vous m'avez faites du 26 et du 29 du mois passé. Les bonnes nouvelles que le sieur Celsing vient de donner au comte de Barck,1 m'ont été fort agréables d'apprendre, et pourvu que la Porte Ottomane continue à s'expliquer sur ce ton-là, je suis persuadé que la tranquillité et la paix se conservera dans le Nord, puisqu'il n'y aura aucun moyen plus efficace pour réprimer les vastes desseins des deux cours impériales que si la Porte tient ferme dans ces bonnes dispositions.
Je serai bien aise d'avoir par écrit le plan que vous croyez le plus propre pour ruiner l'établissement de Trieste2 dans sa naissance ou de le borner au moins; mais puisqu'il n'y a rien qui presse là-dessus, il me suffira que vous le teniez prêt à me le présenter, quand vous serez de retour chez moi.
Comme j'ai nul lieu d'être satisfait du comportement du sieur de Seyferth à Breslau, qui, à ce que vous savez, est chargé de la cour de Vienne pour y régler les affaires relatives aux dettes de la Silésie,3 et que depuis quelque temps cet homme [fait] des choses qui ne sauront nullement me plaire et qui me font souhaiter d'en être quitte le plus tôt le mieux, mon intention est que vous deviez représenter convenablement au chancelier Ulfeld, ou à celui qui pendant son absence est chargé du soin des affaires, que, parcequ'il n'y avait plus d'espérance que ce Seyferth saurait jamais [mener] les affaires qu'il avait en commission, à une fin désirable, vu les longueurs infinies qu'il mettait dans ses affaires et les chicanes qu'il entassait les unes sur les autres pour brouiller les affaires, j'espérais de l'amitié de la Reine-Impératrice qu'elle voudrait bien le rappeler et me débarrasser d'une personne doht un plus long séjour à Breslau ne serait d'aucun succès, et du comportement duquel je n'avais d'ailleurs nul lieu d'être content, et que je m'attendais à cette complaisance de la part de l'Impératrice-Reine d'autant plus que nous saurions convenir plus tôt alors de nos affaires, par le moyen de quelque autre sujet plus accommodant et plus raisonnable que celui-là.
J'attends votre rapport sur la réponse que vous aurez, et quant à vous, vous ne laisserez pas de contribuer de votre mieux à ce que je
1 Vergl. S. 72.
2 Vergl. S. 52.
3 Vergl. Bd. VII, 165. 199.