4435. AU CONSEILLER PRIVÉ DE CAGNONY A MADRID.
Potsdam, 31 juillet 1750.
J'ai reçu la dépêche que vous m'avez faite du 6 de ce mois. Quoiqu'elle ne contienne rien d'intéressant, je m'en suis cependant assez aperçu que toutes vos sollicitations chez Messieurs les ministres d'Espagne ne produiront rien sur leur esprit, et que votre voyage sera à tous égards sans fruit.
Je n'attends que votre rapport sur la réponse que vous aurez du sieur de Carvajal,33-3 et comme je ne me flatte pas qu'elle sera satisfaisante, je vous marquerai à la suite de venir de retour; dans ce cas-là vous ne laisserez pas d'insinuer alors convenablement aux ministres que, quoique je ne leur enverrais plus de ministre, je ne renoncerai point<34> pour cela à mes justes et légitimes prétentions que j'ai à la charge de l'Espagne, mais que j'attendrai les occasions où je pourrai les faire valoir de quelque manière que ce soit.
Federic.
Nach dem Concept.
33-3 Vergl. S. 2.