4480. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION ERNEST-JEAN DE VOSS A VARSOVIE.
Berlin, 25 août 1750.
J'ai reçu votre dépêche du 15 de ce mois et je veux bien vous réitérer encore que je suis très satisfait de la conduite que vous avez tenue à l'occasion de la dernière Diète de Pologne, et que vous vous y êtes comporté au gré de mes volontés.
Pour ce qui est du propre objet de la négociation dont est actuellement chargé le sieur Williams à Varsovie, vous ne devez point vous laisser dérouter par lui, d'autant que vous pouvez compter que ce que je vous ai fait parvenir là-dessus,59-2 est vrai et fondé, et que toutes les autres insinuations que saurait faire ledit sieur Williams, ne sont que pour jeter de la poudre aux yeux du monde.
Mon intention est, au reste, que vous laissiez entièrement tomber et que vous ne parliez plus présentement de l'affaire de cette démarche inconsidérée qui a été admise de la part de la cour de Saxe aux noces de la fille du comte de Brühl.59-3
Federic.
Nach dem Concept.
59-2 Vergl. S. 42.
59-3 Vergl. S. 27.