4668. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A WOLFENBÜTTEL.
Potsdam, 7 décembre 1750.
Monsieur mon Cousin. La lettre du 4 de ce mois que j'ai la satisfaction de recevoir de votre part, m'ayant appris que M. le Duc,<183> votre frère, était encore indécis au sujet de mes propositions et que vous souhaitiez de savoir si vous avez à lui réitérer vos instances, je veux bien vous dire que je continue toujours d'être dans l'intention de ne point presser le Duc, ni de le gêner en aucune façon sur tout ce qui regarde cette affaire. Son silence même ne doit mettre aucun obstacle au départ de Votre Altesse, quand Elle en aura fixé le jour; je serai charmé de vous revoir chez moi, bien que vous n'ayez rien de positif à me dire de la part du Duc, et il dépendra de son bon plaisir, quand il voudra me communiquer ses dernières intentions à cet égard.
Je suis avec des sentiments d'estime, Monsieur mon Cousin, votre très affectionné cousin
Federic.
Nach dem Concept.