4699. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION FRÉDÉRIC DE VOSS A COPENHAGUE.
Berlin, 26 décembre 1750.
J'ai bien reçu votre dépêche du 19 de ce mois. A ce qui me paraît par tout ce que vous me marquez relativement à l'affaire de Knyphausen, la cour où vous êtes pense de vouloir m'intimider par des menaces. Quelque modération que je garderai avec elle, pour ne pas donner lieu à une altération dans le bon système où elle est entrée, elle saurait cependant bien se méprendre, si elle comptait de pouvoir agir envers moi de la façon qu'elle l'a fait à l'égard de la Suède, parceque ses emportements ne me toucheront guère. Aussi, s'il y a l'occasion de le faire sentir convenablement au ministère danois, vous<203> ne manquerez pas d'en jeter adroitement quelques mots sur ceci. Je vous renvoie, au reste, sur ce que mon ministère du département des affaires étrangères vous marquera à ce sujet.
Federic.
Nach dem Concept.