4702. AU DUC RÉGNANT DE WÜRTEMBERG A BAIREUTH.
Berlin, 28 décembre 1750.
Monsieur mon Cousin. Je reconnais parfaitement comme je dois l'attention et la confiance que Votre Altesse Sérénissime a bien voulu me marquer par Sa lettre du 24 de ce mois que je viens de recevoir.
Pour Lui en témoigner ma reconnaissance, et par la part sincère que je prends à tout ce qui regarde Ses intérêts, je dois Lui dire qu'un traité tel que la France le propose à Votre Altesse Sérénissime, ne saurait que Lui être infiniment avantageux à tous égards, parceque la France sera obligée par là de concourir à tout ce qui pourra être de la gloire et des intérêts de Sa maison.
D'ailleurs Votre Altesse Sérénissime Se verra toujours assurée que, dans le cas que des troubles s'élevassent en Allemagne, Ses États n'en sauraient être malheureusement enveloppés, mais qu'ils jouiront plutôt des avantages d'une neutralité parfaite.
Au surplus, j'ai tout lieu d'être persuadé qu'il y a bien d'autres Princes de l'Empire encore qui souhaiteraient de prendre des liaisons pareilles, pour en retirer des avantages également réels et solides. Ce sont les sentiments que j'ai bien voulu vous marquer avec toute la sincérité imaginable, étant etc.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.