4721. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

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Du Commun berichtet, Haag 5. Januar: „Je redoublerai mes soins pour mériter de plus en plus les grâces de Votre Majesté. Elle pourrait me mettre à même d'y réussir efficacement, si Elle jugeait à propos de m'écrire quelques lignes en faveur du sieur Fagel, à peu près dans les termes du projet ci-joint. Je sais que cela chatouillera ce ministre et qu'il y sera sensible au point qu'il se relâchera en ma faveur de sa discrétion, et que j'en arracherai toujours quelques petites choses qui me mettront sur les voies d'en découvrir de plus grandes.“ Michell berichtet, London 29. December: „J'ai appris que l'affaire de

Berlin, 11. Januar 1751.

Des Königs Majestät wollen, wie dem Du Commun im Haag eine verte Reprimande gegeben werden soll, dass er sich so weit vergessen, Deroselben vorschreiben zu wollen, wie Sie an ihn über diesen oder jenen schreiben sollen, welches sich von ihm als einem puren Legationssecrétaire gar nicht schickte, noch von einigem Effect sein würde, da ihm der Pensionair deshalb doch nicht mehr sagen

l'élection [de roi des Romains,] continue à se pousser ici avec vigueur, et l'on s'y flatte même que vers la fin de janvier l'électeur de Mayence sera en état d'écrire les lettres circulaires aux membres du Collège électoral sur cette élection. L'on m'a ajouté que l'on espérait toujours que la Saxe se rendrait, sans qu'on dise combien on lui donnera; que, de plus, l'on regardait la négociation avec l'électeur de Cologne comme finie.“

Graf Otto Podewils berichtet, Wien 30. December: „Blondel continue de remettre d'un jour à l'autre son départ, sous différents prétextes, et il paraît qu'il ne veut abandonner le marquis de Hautefort avant de l'avoir suffisamment affermi dans les sentiments qu'il a tâché de lui inspirer en faveur de la cour d'ici. J'appréhende bien qu'il ne réussisse que trop et qu'il ne m'en coûte bien du temps et des peines pour ramener l'Ambassadeur, à qui d'ailleurs il laisse pour guide M. de Durazzo, ministre de la république de Gênes et aveuglément dévoué à la cour d'ici. Il n'est pas à douter non plus qu'à son retour à Paris Blondel ne fasse son possible pour prévenir le ministère de France en faveur des sentiments de la cour d'ici, niais surtout à l'égard de l'élection d'un roi des Romains, sur laquelle, suivant les discours qu'il tient déjà ici, Leurs Majestés Impériales étaient d'une grande indifférence, et qu'elles prendraient peu à cœur les oppositions que les Électeurs pourraient former contre une affaire à laquelle elles ne s'étaient prêtées que par complaisance.“

würde als Pauvretés und Bagatelles.

Nächstdem wollen Se. Königl. Majestät, dass dem Baron Chambrier vermittelst einer wohl chiffrirten Dépêche dasjenige communiciret werden soll, was der Secrétaire Michell in seinem letzteren Bericht vom 29. voriges wegen der Art zu denken des englischen Hofes über die römische Königswahlsache gemeldet hat. Wie dann auch des Königs Majestät gerne sehen würden, wann Ew. Excellenz dem Mylord Tyrconnell von dem Einhalt der Michell'schen Dépêche einen mündlichen Récit machen werden.

Noch wollen Höchstgedachte Se. Königl. Majestät, dass dem Baron Chambrier aus der letzteren Dépêche des Herrn Grafen von Podewils zu Wien ein Sommaire vermittelst eines Rescriptes communiciret werden solle, was derselbe von dem Betragen des p. Blondel in der römischen Königswahlsache und von dessen Art darüber zu denken und sich zu exprimiren gemeldet hat, mit dem Beifügen, dass er davon einen prudenten Gebrauch machen, und, wenn der Blondel zurückkommt, observiren soll, was dessen Insinuationes vor Impression auf das französische Ministerium machen dörften, wobei er sich wohl in Acht nehmen und auf seiner Hut sein soll.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.