4964. AU MARGRAVE RÉGNANT DE BAIREUTH A BAIREUTH.
Potsdam, 31 mai 1751.
Monsieur mon Cousin. Le courrier que vous m'avez dépêché en dernier lieu, m'a fidèlement rendu les lettres que vous avez bien voulu me faire. Comme cet exprès n'a été de retour ici que presque à l'instant de mon départ pour me mettre en voyage vers Magdebourg et le pays de Clèves, et que je me vois par là hors d'état de pouvoir répondre précisément à ce qui fait le sujet principal de vos lettres, j'espère que Votre Altesse Sérénissime voudra bien agréer que je remette cette réponse jusqu'au temps que je serai de retour de mon voyage de Clèves.
Au surplus, je vous suis tout-à-fait obligé des nouvelles que vous me donnez de la Margrave, et je souhaiterais bien ardemment qu'elles puissent absolument calmer mes inquiétudes. Je compte que Votre Altesse Sérénissime sera contente de Cothenius et de ses soins, auxquels je désire que le succès réponde. Je me flatte que Votre Altesse Sérénissime voudra bien continuer de me faire part de l'état de ma sœur, même pendant mon voyage. Je suis infiniment sensible aux vœux obligeants que vous voulez bien faire pour moi à ce sujet; j'en connais la sincérité et vous en fais mes remercîments. Je prie Votre Altesse Sérénissime d'être bien persuadée de l'amitié véritable avec laquelle je suis, Monsieur mon Cousin, votre très affectionné cousin
Federic.
Nach dem Concept.