5083. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A POTSDAM.
Marschwitz, [septembre 1751].
Monsieur mon Cousin. J'ai bien reçu la lettre que vous avez pris la peine de me faire du 1er de ce mois. J'avoue que je ne saurais comprendre par quel canal il aurait pu transpirer quelque chose de l'affaire en question,448-1 après tous les soins et les précautions qu'on a pris pour envelopper le secret jusqu'aux moindres circonstances, et je penche presque à croire que tous ceux qui affectent d'en savoir quelque chose, [ne parlent] que par pures conjectures et font semblant d'en être instruits, dans la croyance de pouvoir tirer par là la chose à quelque certitude. Quoi qu'il en soit, j'estime qu'il n'y a rien de meilleur à faire que de nier absolument le fait et de ne répondre autrement que sur ce ton-là à tous ceux qui en veulent parler.
<449>Je suis avec des sentiments d'estime, Monsieur mon Cousin, votre très affectionné cousin
Federic.
Nach dem Concept.
448-1 Es handelt sich um den Subsidienvertrag vom 24. December 1750 (S. 207).