5148. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Podewils berichtet, Fredersdorf 19. October, auf die ihm durch den Cabinetssecretär übersandte Königliche Weisung vom 18. October:488-3 „J'aurai l'honneur de dire à Votre Majesté avec un profond respect que, s'il n'était question que des intérêts de Madame de Bentinck vis-à-vis de ceux de Votre Majesté et de porter la cour de Danemark par là d'entrer dans une alliance convenable avec Votre Majesté, il ne faudra pas balancer un moment d'accepter l'accommodement tel que la cour de Copenhague l'offre, et se contenter de la caution bourgeoise pour la sûreté de la comtesse de Bentinck que le Danemark, selon l'incluse, est prêt de donner, sans insister de la part de Votre Majesté sur Sa garantie; mais comme il s'agit ici de sauver la dignité et la gloire de Votre Majesté dans une affaire où toute la justice est pour Elle et dans laquelle le Danemark est manifestement dans le tort et où l'on met mal à propos de l'hu- | Potsdam, 20. October 1751. Den von Ew. Excellenz unter dem 19. dieses über die letztere Dépêche des Herrn von Häseler eingesandten Bericht haben Se. Königl. Majestät mit vieler Attention gelesen und mir darauf befohlen, von Höchstderoselben wegen an Ew. Excellenz zu melden, wie Sie hierunter in allen Stücken Ew. Excellenz Sentiment völlig Beifall gäben und Dero desfalls gethanen Vorschlag vor den besten und solidesten hielten. Es möchten dannenhero Ew. Excellenz die Mühe übernehmen und Selbst eine ganz detaillirte Dépêche an Mylord Maréchal aufsetzen und denselben über das ganze |
meur et même une certaine aigreur marquée à Copenhague, je crois que, dans l'incertitude où l'on est si la complaisance de Votre Majesté opérera une conversion favorable dans l'esprit du baron de Bernstorff, que je crois toujours fort éloigné de faire prendre les engagements qu'on souhaite, au Roi son maître avec Votre Majesté, le meilleur parti, selon mes faibles lumières, est de déclarer que Votre Majesté, ne prenait pas Elle-même aucun intérêt particulier au procès de la comtesse de Bentinck et, ayant remis une fois cette affaire entre les mains de la France, était prête de donner les mains à tout ce que le Roi Très Chrétien trouverait juste et raisonnable sur la sûreté de la comtesse de Bentinck, sur son accommodement à faire. C'est de cette façon que Votre Majesté pourra sauver également Sa dignité et Son honneur, dans une affaire aussi délicate que celle-ci, sans donner prise contre Elle, ni à la cour de France de S'être roidie mal à propos, ni à celle de Danemark d'avoir molli contre elle. Si après cela la France conseille à Votre Majesté de Se contenter des offres du Danemark par rapport à la sûreté de l'accommodement de la comtesse de Bentinck moyennant une bonne caution bourgeoise, il faudra s'en contenter de la part de Votre Majesté, puisque Son honneur est sauvé par l'accommodement qu'Elle aura procuré à cette dame. Mais si au contraire la France trouve que le Danemark a tort de ne vouloir point admettre la garantie de Votre Majesté, et si la première la juge convenable et nécessaire, il faudra y insister et compter que le conseil que la France donnera à Votre Majesté dans cette occasion, est fondé sur les notions qu'elle doit avoir que, bien loin de gagner le Danemark par cette complaisance, on ne fera que roidir et augmenter davantage l'orgueil d'un nouveau ministre entré en place avec des dispositions fort peu favorables pour la bonne cause et principalement pour les intérêts de Votre Majesté.“ | Factum instruiren, zugleich aber auch alle Raisons pour et contre, welche Se. Königl. Majestät bei dem Ansinnen des von Bernstorff und bei den Gedanken des Abbé Lemaire haben könnten, mit anführen, und beifügen, wie Se. Königl. Majestät billig zu besorgen hätten, dass Dero Complaisance, die Sie hierunter haben könnten, den Orgueil des von Bernstorff eher eleviren, als denselben in eine favorablere Gedenkensart vor die gemeine Sache setzen dörfte, um so mehr, als dieser Minister, wie es nicht ohndeutlich scheine, darunter Se. Königl. Majestät zu outragiren suchte und keine gute Intention vor die gemeine Sache zu haben schiene. Jedennoch würden Sie nach Ew. Excellenz Sentiment Sich gefallen lassen, was Frankreich darunter raisonnable und recht finden würde, und eine Mediation des Königs von Frankreich hierüber nicht refusiren. Im übrigen möchten Ew. Excellenz diese Dépêche so fassen, dass Mylord Maréchal solche, sobald sie dechiffriret wäre, dem Grafen Contest aus dem Original d'un bout à l'autre vorlesen könne. Ich habe nicht ermangeln sollen, Ew. Excellenz solches hierdurch und zu Gewinnung der Zeit sofort ganz gehorsamst zu melden, und nur vor mein Particulier noch beifügen wollen, wie dass des Königs Majestät durch dasjenige, so der Herr von Klinggräffen in seinem heutigen Bericht von der Declaration, so der dänische Hof an Frankreich der schwedischen Sachen halber gethan haben soll,489-1 [gemeldet]. |
in Dero Hoffnung von dem Baron von Bernstorff, und dass derselbe durch eine Complaisance auf bessere Sentiments gebracht werden sollte, noch mehr diminuiret haben. Es haben des Königs Majestät mir auch befohlen, den ganzen Umstand dieserwegen an Mylord Maréchal zu schreiben,490-1 damit er dem Marquis de Puyzieulx darüber sprechen und von demselben vernehmen möchte, ob es an dem sei, dass der dänische Hof dergleichen Declaration an Frankreich thun lassen, da Sr. Königl. Majestät bisher nichts davon aus Dänemark gemeldet worden, sondern Sie diese Nachricht nur aus Wien bekommen hätten. Welches meinerseits zu beobachten nicht unterlassen werde. Eichel. |
Nach der Ausfertigung.
488-3 Nr. 5139 S. 482.
489-1 Vergl. Nr. 5152. 5153.
490-1 Vergl. Nr. 5153.