5199. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Michell berichtet, London 5. November: „Je notifiai avant-hier au duc de Newcastle l'établissement de la compagnie d'Emden, de la façon que cela m'avait été prescrit.529-2 Le secrétaire d'Etat reçut cette notification avec politesse, sans entrer cependant dans aucun détail avec moi et s'étant simplement contenté de me répondre qu'il aurait soin d'en rendre compte au Roi son maître. Dans l'incertitude d'une réponse favorable et dans l'espèce de demande d'un consentement de la part de cette cour qu'aurait sembler indiquer une notification par écrit,529-3 j'ai cru qu'il convenait de ne la faire que verbale.“ Häseler berichtet, Kopenhagen 9. November : „On regarde ici la mort du Prince-Stathouder529-4 comme le présage de la désunion qui va éclater dans la République, et l'on appréhende fort que la nouvelle | Potsdam, 17. November 1751. Ew. Excellenz habe hierdurch schuldigst vermelden sollen, wie des Königs Majestät dem Herrn Michell zu London auf das Postscriptum dessen heut eingekommener Relation vom 5. dieses zu antworten befohlen haben, wie er recht wohl gethan, an den Duc de Newcastle nichts schriftliches wegen der Embdenschen Compagnie zu geben, sondern die Insinuationes deshalb nur mündlich gethan zu haben. So haben des Königs Majestät zugleich auf des Herrn von Häseler Bericht vom 9. dieses zur Resolution |
régence ne s'y maintienne pas et que les Hollandais ne prennent ce temps pour recouvrer toute leur liberté. Dans ces conjonctures, soit qu'on considère encore combien il est incertain si le comte de Bentinck530-1 conservera son ancien crédit dans la République, ou que l'on n'envisage que l'influence que cet évènement peut avoir sur le système général de l'Europe, on commence à changer de langage par rapport à l'affaire de Knyphausen... Cela donne quelque espérance à l'abbé Lemaire qu'il travaillera avec plus de fruit à l'accommodement à faire.“ | ertheilet, wie Sie glaubeten, dass wenn der dänische Hof jetzo in den gemeldeten Sentiments wäre, es gut sein dörfte, dass der Abbé Lemaire von solcher Gelegenheit und Disposition profitirete, um die Sache wegen der Gräfin Bentinck bald zu Stande zu bringen, weil die Sachen sonst in Holland einen bessern Pli nehmen dörften, als solches der dänische Hof jetzo vermeinet. Uebrigens habe Ew. Excellenz noch gehorsamst melden wollen, dass die Pièce,530-2 welche der Herr von Klinggräffen in seiner heutigen ordinairen Relation accusiret, noch zurück und an des Königs Majestät noch nicht gekommen ist. Eichel. |
Nach der Ausfertigung.
529-2 Vergl. S. 474.
529-3 Vergl. S. 265.
529-4 Vergl. S. 500.
530-1 Vergl. S. 527. 528.
530-2 Vergl. S. 550 Anm. 2.