5242. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Berlin, 14 décembre 1751.
Vos rapports du 30 du mois dernier et du 3 de ce mois m'ont été rendus à la fois. Il est aisément à comprendre combien il doit être sensible au roi d'Angleterre de se voir dans le risque de perdre encore ce qui lui reste de fils, par la maladie dangereuse dont le duc de Cumberland est attaqué; mais ce que je souhaiterais de savoir de vous, [est] si des évènements aussi fâcheux ne font point de l'impression au roi d'Angleterre à ce qu'il devienne plus scrupuleux et plus timide dans le maniement des grandes affaires, quand la réflexion lui vient que du jour qu'il viendra lui-même à décéder, son successeur sera sous la tutelle d'une régence qui ne voudra pas courir les hasards de poursuivre le système violent qu'il s'est formé par rapport aux affaires publiques. T'attendrai votre rapport là-dessus.
Federic.
Nach dem Concept.