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de vouloir user de la modération, pour que les choses ne parviennent pas à l'extrémité et qu'il n'y restât aucune voie de réconciliation.1

Federic.

Nach dem Concept.


5464. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.

Häseler berichtet, Kopenhagen 20. Mai, über eine Unterredung zwischen Lemaire und Lynar in Betreff der Bentinckschen Angelegenheit. „Lynar a hautement rejeté la conduite du baron Bernstorff et il a témoigné les sentiments les plus favorables de tourner cette affaire, aussitôt qu'il en trouverait le moyen. Il a même fait entendre qu'il sentait fort bien que cette affaire pourrait lui servir grandement pour supplanter le baron Bernstorff, et que son intérêt y était trop joint pour ne pas la prendre fort à coeur et s'y employer de tout son pouvoir; mais il a été d'avis en même temps qu'il fallait encore reposer cette affaire cinq ou six mois … Lemaire a profité de cette occasion pour lui faire des reproches sur sa conduite passée, et compté les sujets de méfiance qu'il a donnés … Là-dessus, Lynar a témoigné reconnaître son tort … mais il a fortement protesté qu'il réparerait le tout.“

Berlin, 27 mai 1752.

La dépêche que vous m'avez faite du 20 de ce mois m'a été bien rendue et je vous sais gré des informations que vous m'avez données touchant les explications intéressantes que M. Lemaire a eues avec le comte Lynar. Comme je ne connais pas assez celui-ci pour juger s'il aura assez de fermeté pour continuer invariablement dans les sentiments qu'il a déclarés, il faudra voir ce qu'il fera avec le temps. D'ailleurs mes vœux sont que son absence de la cour ne lui soit un obstacle insurmontable pour réussir dans ses vues.

Selon votre dépêche antérieure, j'aurais cru que l'affaire du passeport2 était faite et décidée par l'entremise et les bons offices du comte de Moltke, mais voyant à présent qu'elle a été sujette à de nouvelles difficultés, j'attendrai tranquillement votre rapport sur la manière dont elle aura été décidée.

Federic.

Nach dem Concept.


5465. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Berlin, 27 mai 1752.

J'ai bien reçu les rapports que vous m'avez faits du 20 et du 23 de ce mois. Je ne doute nullement que le comte de Brühl ne s'empare de tout le maniement des finances de Saxe et n'y emploie que ses créatures les plus soumises à ses volontés, dès que le comte de Hennicke viendra à décéder,3 et qu'il détruise alors entièrement tout ce qui a resté d'ordre et de crédit par le savoir-faire du dernier. Au surplus, je



1 Ein Postscript beauftragt den Gesandten, dem Marquis von Saint-Contest die Zustimmung des Königs zum Abschluss einer Handelsconvention statt eines förmlichen Vertrages auszusprechen. Vergl. S. 116. 128.

2 Vergl. S. 119.

3 Vergl. S. 113. 137.