<130>trance cette affaire auprès de la Diète de l'Empire à Ratisbonne, ce dont apparemment mes ministres du département des affaires étrangères vous auront informé en détail.
Federic.
Nach dem Concept.
5475. AU CHAMBELLAN D'AMMON A PARIS.
Magdebourg, 4 juin 1752.
J'ai reçu avec la dépêche que vous m'avez faite du 25 du mois passé le livre que le sieur Rameau m'a fait parvenir,1 auquel vous ne manquerez pas de dire le plus poliment de ma part combien j'étais sensible à l'attention qu'il avait bien voulu me marquer là-dessus.
Comme je vous ai déjà instruit par ma dépêche précédente de mes intentions par rapport à votre commission, je me borne à vous réitérer là-dessus qu'il m'est égal d'obtenir de la France un traité ou une convention de commerce, mais que je ne saurais point me contenter d'une simple déclaration, comme le sieur de Trudaine a paru vouloir vous proposer un jour, en conséquence des vos rapports antérieurs.
Au reste, j'ai trouvé le plan du sieur Brousson pour attirer en mes Etats les Réformés persécutés en Languedoc pour cause de religion, trop odieux et insultant à la France pour pouvoir le goûter.
Federic.
Nach dem Concept.
5476. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.
Magdebourg, 5 juin 1752.
Votre rapport du 23 de mai dernier m'est bien entré, et vous ne devez être nullement en peine par rapport au bon accueil qu'on fera au comte Lieven à son arrivée à Berlin, où il sera très bien vu et reçu avec toute la politesse possible. Au surplus, on n'a jusqu'ici point de nouvelle du temps propre quand il y arrivera. C'est au reste avec plaisir que j'ai appris que le baron de Posse s'est chargé de me faire avoir des nouvelles du malheureux capitaine de Stackelberg,2 injustement détenu en Russie.
Federic.
Nach dem Concept.
5477. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Magdebourg, 6 juin 1752.
La dépêche que vous m'avez faite du 27 dernier m'a été bien rendue. Il ne saura guère manquer que l'indifférence avec laquelle la
1 Démonstration du principe de l'harmonie.
2 Vergl. S. 105.